A proximité de Mons, une action a été menée lundi sur l’initiative du ministre de l’Intérieur Bernard Quintin et de la ministre de l’Asile et Migration Anneleen Van Bossuyt afin de lutter contre l’immigration irrégulière. Selon le ministre de l’Intérieur, l’immigration est «liée au crime organisé.»
Une action de contrôle menée, notamment, par la police de la route a eu lieu lundi matin sur l’aire du Bois du Gard, sur la E19/E42, à proximité de Mons. L’action, qui concernait plus particulièrement les autocars venant de France en direction de la capitale, a été mise sur pied à l’initiative des ministres Bernard Quintin (MR) et Anneleen Van Bossuyt (N-VA). Elle s’inscrivait dans le cadre de la décision du gouvernement fédéral du 19 juin 2025 de renforcer les contrôles visant à lutter contre la migration irrégulière et la criminalité organisée.
Plusieurs dizaines de policiers et un chien-drogue ont été mobilisés pour l’action menée lundi. Les motards de la police accompagnaient les autocars venant de France, de la frontière franco-belge à Hensies vers l’aire du Bois du Gard, à proximité de Mons, où les contrôles des chauffeurs et passagers étaient menés.
L’opération a été mise en place « dans le cadre de contrôles intérieurs renforcés annoncés il y a quelques jours », a précisé Bernard Quintin. «L’objectif est de lutter contre deux phénomènes : l’immigration et l’immigration secondaire ainsi que contre le crime organisé. Nous avons décidé au niveau du gouvernement d’établir un certain nombre de contrôles de ces flux entre les différents pays. Ces contrôles ont commencé vendredi à la gare du Midi où un certain nombre d’arrestations ont eu lieu.»
Selon le ministre, les chiffres montrent un doublement des chiffres de l’immigration illégale entre 2021 et 2025. « ’immigration est liée au crime organisé, ne fût-ce que par l’utilisation que font les criminels, singulièrement dans le trafic de drogue, des migrants et des mineurs non accompagnés. L’objectif est d’organiser désormais des contrôles toutes les semaines, au niveau des bus de trafic international, les gares, comme la gare du Midi. Une évaluation de ces actions sera faite dans six mois.»