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La Belgique favorable à une validé de 9 mois sans « booster » des certificats européens de vaccination

La Commission avait proposé cette nouveauté le 25 novembre: prendre pour standard commun une durée de validité de 9 mois à partir de la vaccination initiale complète (une dose pour le vaccin Janssen et deux doses pour les autres).

La Belgique soutiendra au niveau européen, et notamment au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui aura lieu jeudi, l’idée d’un certificat Covid de vaccination limité à 9 mois, sauf s’il y a administration d’une dose « booster ». Le Premier ministre Alexander De Croo l’a précisé mardi matin à la Chambre, en Comité d’avis fédéral chargé des Questions européennes.

La Commission avait proposé cette nouveauté le 25 novembre: prendre pour standard commun une durée de validité de 9 mois (à partir de la vaccination initiale complète, soit une dose pour le vaccin Janssen et deux doses pour les autres) d’un certificat de vaccination.

Une fois que la personne a reçu une dose « booster », la validité du certificat serait prolongée, sans date de fin pour le moment. « Des États membres ont commencé à adopter des règles sur la durée d’acceptation du certificat de vaccination. Nous voyons un risque évident que des approches divergentes entre pays puissent mettre en péril la confiance dans le système du certificat Covid européen et la libre circulation« , avait expliqué le mois dernier le commissaire Didier Reynders.

D’où la proposition de la Commission d’établir une norme commune, une proposition qui doit être discutée au niveau des 27. « La question, c’est ‘est-ce qu’on commence le 1er février ou le 1er mars ?« , a indiqué mardi le Premier ministre Alexander De Croo.

Parallèlement, la Commission européenne proposait aux Etats membres dans ses dernières recommandations d’orienter les politiques autour des déplacements davantage sur le statut du voyageur (vacciné ou non) que sur son lieu de provenance. L’exécutif européen propose que l’on change de système à partir de mars prochain: on abandonnerait la liste de pays étrangers de départ recommandés comme « sûrs », et on prendrait comme donnée déterminante le statut de chaque voyageur particulier, soit son statut vaccinal (vacciné complètement) ou son statut de personne rétablie de la maladie dans les mois précédents. C’est une position que soutient aussi la Belgique, a précisé mardi le Premier ministre.

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