Intempéries: « La réforme du plafond d’intervention ne peut être utilisée pour augmenter les primes »

La réforme du plafond d’intervention ne peut être utilisée comme prétexte pour procéder à une augmentation des primes d’assurances », a déclaré le ministre fédéral de l’Économie, Pierre-Yves Dermagne, jeudi à la Chambre.

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Interrogé en séance plénière par Chanelle Bonaventure (PS) et Marco Van Hees (PTB), il a dit « partager l’indignation du ministre-président wallon (Elio Di Rupo). » « C’est inacceptable au regard des besoins de la population et des bénéfices réalisés par le secteur. »

Mercredi, sur RTL-TVI, les responsables de la fédération sectorielle Assuralia avaient déclaré que le prix des assurances pourrait être revu à la hausse dans le contexte du réchauffement climatique. « Ce qu’on peut dire, c’est qu’il y aura une tendance à l’augmentation » des primes, avaient-ils indiqué.

« Il serait intolérable que les assureurs se dérobent à leurs obligations ou prétextent la catastrophe pour augmenter le prix des polices d’assurances », avait réagi jeudi matin M. Di Rupo (PS).

À la Chambre, Pierre-Yves Dermagne (PS) a rappelé que les négociations sur la réforme du plafond d’intervention des assureurs dans le cadre des catastrophes naturelles avaient commencé avec les experts du SPF Économie mais aussi la Banque nationale et Assuralia.

« Je le dis haut et fort, la réforme de ce plafond ne peut être utilisée comme prétexte pour procéder à une augmentation des primes d’assurances. En attendant, il faut surtout viser à améliorer le système actuel du plafond pour améliorer la prévisibilité des dégâts à assurer ce qui devrait, soit permettre d’augmenter le montant des dégâts sans augmenter les primes, soit permettre de diminuer les primes payées par les assurés ».

L’une des pistes de réforme du plafond consiste à passer d’un système d’un plafond par événement, comme le système le prévoit aujourd’hui, au régime d’un plafond par an. Le plafond s’élève actuellement à 375 millions d’euros.

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