Indépendance de l’Ecosse – A un mois du référendum, le oui reste à la traîne

(Belga) A un mois d’un référendum historique d’autodétermination, le camp indépendantiste affiche un retard d’environ 10 points sur les partisans du maintien de l’Ecosse au sein du Royaume-Uni.

Selon le Financial Times qui a fait la synthèse de tous les sondages, au 7 août, 46% des quatre millions d’électeurs voteraient pour rester sous pavillon de l’Union Jack, contre 36% qui seraient pour l’indépendance. Ces données montrent une légère baisse (-2 points) du camp du non, par rapport à la fin juillet, un recul qui profite plus aux indécis qu’aux indépendantistes, à un niveau stable depuis le début juillet. Pour avoir une chance de l’emporter, Alex Salmond le Premier ministre et président du Scottish national party (SNP), se doit de convaincre une grosse majorité des 16% d’indécis qu’une Ecosse indépendante serait plus prospère et plus juste socialement. Des indécis d’autant plus courtisés que les partisans du non estiment qu’ils pourraient représenter jusqu’à un quart de l’électorat. Samedi, Nicola Sturgeon, la numéro 2 du SNP, a exhorté les électeurs travaillistes à soutenir l’indépendance, en rappelant que même quand l’Ecosse vote Labour aux élections générales britanniques, elle se retrouve le plus souvent avec un gouvernement conservateur à Westminster une fois pris en compte les électeurs d’Angleterre, du Pays de Galles et d’Irlande du nord. La perspective d’une Ecosse maîtresse de son destin séduit, mais le chef de file des indépendantistes, Alex Salmond, a déçu lors d’un important rendez-vous, le premier grand débat télévisé organisé début août. Samedi, Alistair Darling, un ex-ministre des Finances travailliste qui dirige la campagne du non, a prédit « une austérité accrue pour les décennies à venir » en cas d’Ecosse indépendante. (Belga)

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