Vincent Van Quickenborne, ministre de la Justice © BELGA PHOTO JASPER JACOBS

Ihsane Haouach entendue par la Sûreté la semaine prochaine

La note de la sûreté de l’État concernant Ihsane Haouach ne conclut pas que la commissaire de gouvernement démissionnaire auprès de l’Institut pour l’égalité entre les femmes et les hommes (IEFH) est membre des Frères musulmans, écrit Le Soir dimanche soir sur son site internet sur base de sources politiques et dans le renseignement.

Cette note assure néanmoins qu’elle a eu des contacts avec des membres de l’organisation, sans conclure qu’elle en était consciente. Il est d’usage, pour les Frères musulmans, de ne pas se faire connaître des personnes qu’ils rencontrent.

De son côté, La Libre indique que la note contient des informations rapportées par des tiers et qui concernent la participation de Ihsane Haouach à plusieurs réunions et autres repas organisés par des associations ou autres qui auraient des liens avec les Frères musulmans.

Une partie de ces informations serait au conditionnel.

Mme Haouach sera entendue par la Sûreté cette semaine pour clarifier sa position et la confronter aux informations partielles que contient le rapport de la sûreté, ajoute le quotidien sur son site internet. Ihsane Haouach, au c?ur d’une polémique pour des propos sur la séparation de l’Église et de l’État, avait annoncé vendredi soir sa démission, en invoquant les « attaques personnelles incessantes » et le cyberharcèlement dont elle affirme faire l’objet.

Dans la foulée de cette annonce, Le Soir révélait l’existence d’un rapport de la Sûreté de l’État à son sujet. Selon Le Soir, ce rapport n’a pas été commandé par le gouvernement. Il s’agit d’une initiative des services de renseignement.

Chez Ecolo, le parti de la secrétaire d’État Sarah Schlitz à l’origine de la nomination de Mme Haouach et à l’Open Vld, le parti du Premier ministre et du ministre de la Justice, on nie que l’existence de ce rapport soit à l’origine de la démission, indiquant qu’Ihsane Haouach avait décidé de démissionner dès la fin de la séance à la Chambre jeudi dernier.

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