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Herman Van Rompuy appelle à un accord le plus vite possible

Un accord communautaire doit être conclu le plus vite possible, a averti dimanche le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy (CD&V). Selon lui, l’approche des élections communales empêchera les « partis bruxellois », et en particulier le FDF, de conclure un accord sur Bruxelles-Hal-Vilvorde. Or, sans accord sur ce point, il n’y aura pas d’accord global.

« Vous n’imaginez quand-même pas qu’un avant les élections communales, les partis bruxellois – et un parti s’est particulièrement exprimé sur ce point, le FDF- concluront un accord sur BHV », a souligné M. Van Rompuy sur le plateau de l’émission « De Zevende Dag » (VRT).

Il n’est pas trop tard pour conclure un accord, estime-t-il, mais cela doit se faire le plus rapidement possible.

Le président du Conseil européen se dit également inquiet devant l’hypothèse de nouvelles élections fédérales. « Ce sera comme la IIIe République française avant la guerre: on prend les mêmes et on recommence ».

Marc Eyskens charge la N-VA

Un autre ancien premier ministre du CD&V était présent dans les débats dominicaux, sur la RTBF cette fois-ci. Mark Eyskens a mis en garde son parti contre le « suivisme » à l’égard de la N-VA.

« Le suivisme de la N-VA, c’est suicidaire. Ce n’est pas l’avenir de la démocratie chrétienne sinon elle risque de disparaître complètement, comme en Italie », a-t-il averti.

Les partis sociaux-chrétiens sont au centre et, à ses yeux, leur fondement, c’est la solidarité. A l’inverse de la N-VA qui est de droite « sinon d’extrême-droite sur le plan social et économique ». Il y a donc un « gouffre » entre le CD&V et la N-VA, à entendre M. Eyskens. « Il n’y a pas moyen de s’entendre avec un parti pareil », a-t-il ajouté.

Marc Eyskens n’a pas le sentiment d’être isolé au sein de son parti. « Entre quatre yeux, nous sommes tous assez critiques », a-t-il affirmé.

L’ancien premier ministre ne s’attend pas à ce que le CD&V refuse la note à venir du formateur Elio Di Rupo comme il avait refusé la note du conciliateur Johan Vande Lanotte. Il a par ailleurs répété sa thèse à propos d’une auto-exclusion de la N-VA des négociations.

« Si les partis flamands disent ‘oui mais’ à Elio Di Rupo -ce qui me semble assez probable- et que la N-VA dit ‘non’, alors la N-VA s’auto-exclut », a-t-il expliqué.

Le Vif.be, avec Belga

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