Groen veut supprimer les flexijobs

Groen veut supprimer les flexijobs, ces emplois dans les secteurs horeca, le commerce de détail, les boulangeries, les salons de coiffure, disponibles, moyennant un régime de cotisations sociales favorables (le revenu net est égal au brut), en complément d’un emploi exercé à minimum 4/5 temps ou d’un revenu de pensionné.

Pour la présidente de Groen, Meyrem Almaci, qui s’exprimait mardi matin sur la VRT-Radio, « les flexi-jobs portent atteinte à la dignité du travail et poussent les groupes vulnérables hors du marché du travail ».

A l’origine, le système a été pensé pour rencontrer des besoins lors des moments de forte activité et lutter contre le travail au noir. Mais, les écologistes flamands constatent qu’il s’agit d’un système devenu structurel, qui porte atteinte à la qualité du marché du travail, dont sont exclus, en conséquence, les plus précaires. Meyrem Almaci a notamment fait référence, pour appuyer ses dires, à une étude récente de la Cour des comptes. Dès lors, pour les Verts flamands, il ne convient pas de poursuivre l’élan engagé depuis 2015. « Il faut supprimer ces flexijobs et choisir la solution basique, la baisse des charges sur le travail », a dit Meyrem Almaci.

La présidente de l’Open Vld Gwendolyn Rutten n’est pas d’accord avec cette proposition. Pour elle, il faut au contrire étendre les flexijobs à tout le secteur privé. Il faut « plus de petites mains, simples et payables », a-t-elle réagi sur Twitter.

Le CD&V a partagé les critiques des libéraux flamands, le député Hendrik Bogaert voyant se transformer Groen en bureau de traduction de son parti frère francophone, Ecolo.

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