Gand: découverte des restes de plusieurs nouveaux-nés dans la cathédrale Saint-Bavon

Le Vif

Des archéologues ont découvert les restes de plusieurs nouveaux-nés lors de fouilles menées dans la cathédrale Saint-Bavon à Gand, plus précisément à l’endroit où doit s’élèver le futur centre pour les visiteurs venus admirer le retable de l’Agneau mystique. Des fouilles précédentes ont également permis l’examen de près de 400 sépultures situées à l’extérieur de l’édifice.

Le cimetière paroissial, qui a servi aux inhumations à partir du 12e siècle jusqu’en 1784, figure sur plusieurs tableaux et plans de la ville. La découverte effectuée dans le cadre des travaux de construction du centre d’accueil pour les visiteurs correspond donc bien aux attentes des chercheurs. Tous les travaux qui ont un impact sur le sol sont précédés de fouilles archéologiques.

Les parties les plus anciennes de la cathédrale Saint-Bavon remontent au 12e siècle. L’édifice actuel fut toutefois précédé d’une autre structure vraisemblablement en bois. Ce premier sanctuaire fut le premier centre religieux au Haut Moyen-Age d’où émergea ensuite la ville de Gand. La découverte prouve qu’il existait à hauteur du futur centre destiné à accueillir les visiteurs venus admirer le retable de l’Agneau mystique un endroit où les restes des enfants morts en bas âge étaient inhumés. Deux fosses communes contenant respectivement 31 corps et 21 squelettes ont par ailleurs été mises au jour sur le côté de l’édifice. Une étude scientifique doit à présent déterminer la cause de ces décès. Sont ainsi évoquées une épidémie, une guerre ou une famine.

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