
François Bellot: La mobilité, otage du « merdier institutionnel »
« La Belgique avait six grands problèmes à régler: et pour la mobilité, c’est fait », affirme le ministre de la Mobilité François Bellot (MR) dans les colonnes du Soir, jeudi. « Après, chacun doit agir à son niveau (…) je propose une vision, mais la Région qui ne voudra pas mettre en oeuvre devra assumer. Ce sera son échec. »
Le ministre a accordé un entretien au Soir et à L’Avenir à l’occasion de la sortie de son livre, « L’homme et la mobilité ».
« Je veux bien travailler, mais quand j’invite les gens à des réunions et qu’ils ne viennent pas, je ne sais rien faire. Cela repose uniquement sur la bonne volonté des ministres », affirme-t-il. « Dans ces matières (la mobilité, NDLR), on est dans un Etat plus proche du confédéral que du fédéral. » Reprenant les propos de l’ex-patron de la Stib Alain Flausch, il affirme que le problème, ce sont les « autres » et le « merdier institutionnel belge ».
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