Eric Domb: « Le nationalisme est une maladie mentale collective »

(Belga) « Le nationalisme est une maladie mentale collective. Un certain nombre de patrons flamands en sont infectés », a déclaré samedi au micro de la RTBF Eric Domb, le patron du parc d’attractions Pairi Daiza, ex-président de l’Union Wallonne des Entreprises et administrateur à la Société Régionale d’Investissement de Wallonie (SRIW).

« Un certain nombre de patrons flamands sont guidés par des considérations qui n’ont plus rien à voir avec la bonne marche de leur entreprise », a déploré M. Domb, qui était invité à réagir sur le fait qu’à la remise du Prix du manager de l’année, le mot « Belgique » n’avait jamais été prononcé par le lauréat flamand, patron de Barco. Eric Domb ajoute cependant qu' »un rassemblement de compétences et davantage de régionalisation est utile pour orienter une politique ». Selon lui, « il serait opportun que chacune des régions dispose de tous les leviers. Il faut également qu’il y ait plus de convergences entre les différents décideurs et ce, à tous les niveaux de pouvoir ». Selon le patron de Pairi Daiza, il existe « une situation de discrimination totale » entre les PME et les grandes entreprises. « Ca m’énerve de voir que de très grandes entreprises puissent économiser autant d’argent grâce aux intérêts notionnels. Les PME ne sont pas du tout dans ce cas de figure, elles n’ont pas des sièges d’activités à gauche et à droite et ne peuvent pas transférer leur flux financier là où elles paieront moins d’impôts. » « Il y a chez nous surtout un manque d’ambition », a-t-il poursuivi. « Et peu de respect dans la société belge, et wallonne en particulier, pour l’esprit d’entrepreunariat », regrette-t-il, avant de dénoncer la qualité de l’enseignement francophone. « Je ne vois pas aujourd’hui d’union sacrée des quatre partis sur l’enseignement. » (MUA)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire