Anne-Sophie Bailly

Entre solidarité et impuissance

Anne-Sophie Bailly Rédactrice en chef

Il faut mettre la lutte contre le dérèglement climatique en tête de liste des priorités. Demain. Pas après-demain. Mais aujourd’hui, l’urgence est de tenter de sauver des vies. De consoler. De reloger. D’aider.

Ce vendredi, les efforts incroyables déployés pour sauver ce qui pouvait l’être du déluge qui s’est abattau sur la Wallonie laissent la place à des images de désolation, de citoyens désemparés, de torrents de boue, de vitrines éventrées, de maisons dévastées.

Ils laissent place aussi aux premiers bilans, dont celui du trop important nombre de mort, de disparus, de victimes. Et des questions parmi lesquelles comment repenser l’aménagement du territoire ? Pourquoi ce manque de moyens de la protection civile ?

Ils laissent la place à des sentiments opposés. Le réconfort d’avoir vu une nouvelle fois la solidarité émerger entre citoyens, entre régions, entre pays et l’impuissance de ne pas avoir pu faire davantage, d’être démuni face aux éléments, de ne pas avoir été entendu.

Ils laissent aussi la place à une impression d’horrible déjà vu tant ces images d’apocalypse consécutive à une catastrophe naturelle ne font que se multiplier.

Unanimement et depuis des années, les climatologues prédisent que les événements climatiques extrêmes n’auront de cesse de se multiplier. Il faut enfin les entendre et mettre la lutte contre la dérèglement climatique en tête de liste des priorités.

Il faut le faire demain. Pas après-demain. Mais aujourd’hui, l’urgence est de tenter de sauver des vies. De consoler. De reloger. D’aider.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire