Seuil de réussite 60%
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Le seuil de réussite des CEB, CE1D et CESS passe officiellement à 60%

La FWB a approuvé le relèvement du seuil de réussite des CEB, CE1D et CESS à 60%. Celui-ci devrait entrer en application dès juin 2027, annonce la ministre de l’Education.

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé, vendredi, en première lecture, un avant-projet de décret qui fera passer à l’avenir le seuil de réussite des épreuves certificatives externes de 50 à 60%. L’enseignement francophone compte à l’heure actuelle trois épreuves de ce type, à savoir le CEB (organisé en fin de 6e primaire), le CE1D (en fin de 2e secondaire) et le CESS (à l’issue de la 6e secondaire).

Ce relèvement devrait être d’application pour les épreuves qui seront organisées en juin 2027, selon un communiqué de la ministre de l’Education, Valérie Glatigny (MR).
Concrètement, un élève devra à l’avenir obtenir au moins 50% dans chacune des matières évaluées au CEB (français, mathématiques et éveil), mais atteindre une moyenne globale de 60%. Pour le CE1D et le CESS, l’élève devra obtenir un minimum de 60% à chaque épreuve.

Annoncée dans l’accord de majorité présenté l’an dernier, cette réforme « traduit la volonté de remettre l’excellence au cœur de notre enseignement et de mettre fin au nivellement par le bas qui fragilise les chances de réussite de nos élèves », selon le communiqué.

Des mesures de soutien aux élèves

Ce relèvement du seuil de réussite s’accompagnera toutefois de mesures de soutien: un renfort de 100 équivalents temps plein sera ainsi déployé pour offrir davantage de soutien aux élèves de 6e primaire. Les conseils de classe conserveront toutefois leur autonomie pour apprécier la situation individuelle de chaque élève. Ils pourront ainsi décider, comme c’est le cas actuellement, d’accorder un CEB sur base du travail annuel de l’élève.

« Fixer un seuil de réussite plus élevé, c’est envoyer un signal clair: nous croyons dans la capacité de chaque élève à progresser, à condition qu’il soit bien accompagné. Il ne s’agit pas de sanctionner, mais de détecter le plus tôt possible les difficultés au lieu de les reporter », insiste la ministre.

Selon des chiffres de la commission des évaluations publiés la semaine dernière par Le Soir, le relèvement du seuil de réussite pourrait engendrer près de 1.500 échecs supplémentaires en 6e primaire, et plus de 10.000 en 2e secondaire.

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