Enseignement : syndicats et pouvoirs organisateurs s’apprêtent à négocier l’accord sectoriel

(Belga) Les syndicats de l’enseignement d’un côté, les pouvoirs organisateurs de l’autre, s’apprêtent chacun à déposer leur cahier de revendications au gouvernement francophone pour la négociation de l’accord sectoriel 2013-2014, qui devrait débuter à la fin du mois.

Les pouvoirs organisateurs de l’enseignement subventionné pourraient finaliser mardi ce cahier, le premier qu’ils peuvent officiellement déposer sur la table des négociations tripartites depuis qu’un arrêt de la Cour constitutionnelle leur a reconnu ce droit en juillet dernier. Les syndicats, en front commun, présenteront leur propre cahier à la presse jeudi. Les négociations pourraient débuter la troisième semaine d’octobre, soit après les élections et le conclave budgétaire du week-end du 21 octobre. Loin des deux cents mesures réclamées à l’ouverture des précédentes négociations à l’automne 2010, les syndicats se concentreront sur une dizaine de priorités, pour une revalorisation du métier censée aussi lutter contre la pénurie. A cet égard, les syndicats demandent un meilleur accompagnement du jeune enseignant, étant connu que trop d’entre eux quittent le métier dans les cinq premières années. L’amélioration de la formation initiale des enseignants et le contenu qualitatif de son allongement de trois à cinq ans pour les instituteurs et régents seront aussi débattus. Les syndicats poursuivront leur combat pour une réduction de la taille des classes plus importante que ce qui a été accordé dans le dernier accord. Ils demandent aussi d’assouplir les possibilités d’adapter ou réorienter la carrière. Autre manière de renforcer l’attractivité du métier, les représentants du personnel réclameront de corriger l’écart qui sépare les pécules de vacances et primes de fin d’année des enseignants de ceux des autres fonctionnaires de la Communauté française. (PVO)

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