Elections en Syrie – Belgique et Syrie, des relations distendues

(Belga) Malgré sa reconnaissance de la rébellion du Conseil National Syrien (CNS, opposition) comme « représentant légitime » du peuple syrien, la Belgique n’a jamais officiellement rompu ses relations diplomatiques avec Damas, soulignait le Vif fin mai. Néanmoins, à l’heure actuelle, les Affaires étrangères ne donnent plus aucune assistance consulaire en Syrie. L’ambassade y a été fermée le 30 mars 2012.

A l’époque, « le SPF a contacté les centaines de ressortissants belges, pour la plupart des bipatrides, afin de les appeler à rentrer en Belgique avec le dernier vol commercial reliant Damas à Bruxelles », explique un porte-parole des Affaires étrangères, Joren Vandeweyer. Depuis, les Affaires étrangères ne sont plus en mesure de savoir combien de Belges sont encore présents dans le pays. La Belgique s’est associée aux conclusions du Conseil de l’UE du 14 avril qui qualifiaient les élections en Syrie de « farce, d’imposture » et de « parodie de démocratie » et a fait interdire l’organisation de l’élection par l’ambassade syrienne à Bruxelles (anticipée au 28 mai pour les Syriens vivant à l’étranger). Pour Rudolf El Kareh, professeur d’université et spécialiste du monde arabe et des relations euro-arabes, « la politique des autorités belges a été cohérente avec la politique officielle. Mais ces dernières auraient dû éviter de rompre les relations diplomatiques avec la Syrie afin d’amortir la crise, elles se sont privées d’un outil pour juguler la violence dans la région. » (Belga)

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