Di Rupo évoque le spectre Martens-Gol que pourraient réveiller N-VA et libéraux

(Belga) Le Premier ministre sortant Elio Di Rupo a épinglé jeudi « les convergences des programmes des partis de droite » qu’il voit comme la principale menace de l’après 25 mai. Il craint un retour aux gouvernements Martens-Gol des années ’80 qui furent synonymes de suppressions d’index, réduction du pouvoir d’achat et recul de la protection sociale.

Devant ses troupes réunies à l’occasion de la Fête du 1er mai à Baudour, près de Mons, le président en titre du parti socialiste a égrené ce qui unit « les libéraux et la N-VA », soulignant leur appel au « détricotage des droits fondamentaux des travailleurs, à l’augmentation du temps de travail, la réduction des droits syndicaux » et aux privatisations. Face aux menaces de la « droite antisociale », il convient plus que jamais que les socialistes soient dans le prochain gouvernement, a martelé Elio Di Rupo. Alors que de plus en plus d’électeurs semblent tentés par un vote PTB, le chef de file socialiste a appelé à ne pas diviser la gauche. « Dans les années ’80, il y a eu deux communistes au Parlement, mais un gouvernement des droites sans les socialistes. Cela n’a pas empêché d’avoir un désastre pour les citoyens, avec trois suppressions d’index en trois ans. » Elio Di Rupo a rappelé jeudi quelques-unes des propositions socialistes pour le prochain gouvernement et notamment une augmentation de 120 euros nets par mois pour 70% des travailleurs. (Belga)

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