Dexia – La décision d’Eurostat « n’imposera pas d’efforts supplémentaires »

(Belga) La prise en compte de la recapitalisation de Dexia dans le déficit de l’an dernier, imposée par les instances européennes de statistique, n’aura pas de conséquences sur la confection du budget 2013, a fait savoir le ministre des Finances, Koen Geens (CD&V) dans un communiqué.

« Malgré l’évaluation positive rendue par des bureaux de consultance indépendants sur le rendement de la recapitalisation, Eurostat estime qu’il n’y a pas suffisamment de certitude à ce jour sur ce rendement », a commenté M. Geens. « Quoi qu’il en soit, la correction comptable du déficit 2012 n’influencera pas le budget 2013 et n’imposera pas d’efforts supplémentaires. Elle n’a pas non plus d’impact sur la dette publique de notre pays qui reste inchangée et intègre déjà le montant de 2,9 milliards », a-t-il ajouté. Le Comité européen des statistiques monétaires, financières et de balance des paiements (CMFB) a décidé mardi, sur une proposition d’Eurostat, que la recapitalisation de Dexia par la France et la Belgique devait être comptabilisée dans le déficit de ces deux pays. En octobre dernier, juste après la décision franco-belge d’injecter 5 milliards d’euros dans Dexia, la Belgique a demandé à Eurostat l’autorisation de comptabiliser sa part (2,9 milliards) comme une transaction financière. En maintenant Dexia hors budget, le gouvernement parvenait de justesse à respecter son engagement de garder le déficit sous la barre des 3% du PIB. Mais pour Eurostat, même si la recapitalisation est conforme aux règles européennes sur les aides d’État, le retour sur investissement est insuffisant pour la classifier comme une transaction. (KVH)

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