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Des milliers d’amendes routières envoyées trop tard

Deux mois après son lancement, le nouveau système de traitement automatique d’amendes routières souffre de ses premières maladies de jeunesse. Au cours des dernières semaines, des milliers de Belges ont reçu une amende dont l’échéance de paiement était trop proche ou avait déjà expiré, rapporte Het Belang van Limburg vendredi.

Depuis le 28 mars, le traitement des amendes routières est entièrement automatisé. Dès que la police dresse un procès-verbal, celui-ci est immédiatement traité par un ordinateur, avant d’être envoyé par bpost aux contrevenants. Auparavant, les agents devaient d’abord imprimer la contravention, puis l’envoyer par pli postal à leurs destinataires.

Si le nouveau système vise à assurer un traitement plus rapide des infractions routières, l’objectif ne semble pas encore atteint, souligne le quotidien.

Le logiciel « n’est pas encore tout à fait au point », se défend le SPF Justice. « Au cours des premières semaines, quelques défauts techniques sont apparus », précise son porte-parole Edward Landtsheere, selon qui des mesures ont été prises pour y remédier.

Entre-temps, le callcenter de bpost a reçu des centaines d’appels téléphoniques de citoyens inquiets de devoir payer une amende majorée.

Les contrevenants ont deux semaines pour s’acquitter du montant dû. « En l’absence de paiement dans les délais impartis, un premier rappel leur sera envoyé. Celui-ci est gratuit et ne comporte pas de majoration », conclut Edward Landtsheere.

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