© Reuters

Des activistes contre le TTIP lancent un appel aux dons pour payer les frais de justice

Une perquisition avec saisie du matériel informatique a été effectuée mardi de la semaine passée au domicile du conseiller communal Ecolo à Watermael-Boitsfort Hugo Périlleux Sanchez, également coprésident d’écolo J ULB et conseiller de police à la zone Marlow, dans le cadre d’une enquête concernant le piratage de l’écran Coca-Cola à la place De Brouckère le 10 juillet dernier, a indiqué mercredi par communiqué le collectif « Ecran de fumée » qui avait revendiqué les faits à l’époque.

Ce dernier avance faire l’objet d’une plainte au civil et d’une plainte au pénal en rapport. Un appel aux dons a été lancé, via l’adresse internet www.leetchi.com/c/ecran-coca-cola , pour payer les frais de justice.

L’intéressé confirme la perquisition et la saisie de son matériel informatique. Ni le parquet de Bruxelles, ni le Cabinet du bourgmestre de la Ville de Bruxelles, ne confirme pour l’instant le dépôt d’une plainte pour le piratage de l’écran. La Stib et JC Decaux avaient quant à eux introduit une plainte contre X pour le remplacement de quelque 700 affiches par un message contre le traité de libre-échange transatlantique TTIP, en marge des négociations début juillet à Bruxelles.

Le 10 juillet dernier, des activistes s’étaient rendus sur le toit du bâtiment de la Régie foncière de la Ville de Bruxelles, avaient piraté l’ordinateur qui se trouvait à côté de l’écran pour remplacer le logo Coca-Cola par celui du mouvement TTIP Game Over et par le message « No more négociations, No more free trade deals, It’s time for action ». Une quinzaine de minutes plus tard, l’écran « Coca-Cola » ainsi que le nouvel écran Clear Channel sur le centre Monnaie avaient tous deux été éteints pour arrêter la diffusion.

Par cette action, le collectif « Ecran de fumée » voulait s’opposer aux négociations sur les traités de libre-échange et à la place accordée à la publicité dans l’espace public. Il dénonce l’implication du groupe Coca-Cola dans le soutien des négociations sur le TTIP par le biais de son lobby Food and Drink, géant qui regroupe les plus grandes multinationales de l’agroalimentaire.

Contenu partenaire