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Début des cours préparatoires dans les universités belges francophones

Le Vif

Les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles accueillent depuis mardi les futurs étudiants de première année pour des cours préparatoires. Les cours de mathématiques et autres disciplines scientifiques ainsi que les cours de méthodologie de travail remportent un large succès. Les taux de participation à ces cours sont très variables en fonction des établissements, d’après un tour d’horizon réalisé par Belga auprès des universités belges francophones.

Depuis mardi, les étudiants inscrits en première année à l’université peuvent suivre des cours pour se préparer au mieux aux études supérieures ou aux examens d’entrée dans certaines facultés.

   Les cours de mathématiques, de physique, de biologie, de chimie et autres disciplines scientifiques comptent le plus grand nombre d’inscrits, précise Antoine Salomé, responsable du projet E.COL.E à l’ULB. Cette forte demande s’explique par la nécessité, pour les étudiants, d’obtenir des prérequis pour entamer des études scientifiques ou se préparer à l’examen d’entrée en médecine ou en polytechnique, selon lui.

   Les cours de méthodologie de travail spécifiques à chaque filière sont également très prisés par les futurs étudiants qui veulent mettre toutes les chances de leur côté afin de réussir leur transition du secondaire à l’université, révèle M. Salomé.

   A l’UMons, un peu plus de 60% des étudiants inscrits en Bachelier font une rentrée anticipée. « Sachant que cette activité n’est pas obligatoire, c’est un joli taux de participation », se félicite Charlotte Jauniaux, chargée de communication.

   A l’UNamur, ils sont près de deux étudiants sur trois inscrits en première à suivre ces cours. « Parmi eux, 50% se préparent à l’examen d’entrée en médecine », précise Michel Bosquet, responsable d’Info Etudes.

   A l’ULB, 5% des inscrits en première année participent aux cours préparatoires. A l’ULiège et à l’UCLouvain, cette proportion se situe entre 10 et 15%.

   Ces taux de participation relativement faibles sont dus au fait que le nombre de places pour certains de ces cours sont limitées, indiquent Antoine Salomé (ULB), Philippe Hiligsmann, vice-recteur aux affaires étudiantes à l’UCLouvain et Marie-France Bayard, chargée de communication à l’ULiège.

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