(Belga) Le plan Cigogne III créant des places d’accueil pour la petite enfance, dont les volets bruxellois seront encore discutés jeudi en gouvernement conjoint, intégrera une projection à l’horizon 2022 de l’impact du boom démographique dans la capitale, a assuré mercredi le ministre en charge du dossier, Jean-Marc Nollet.
La répartition des moyens au sein des sub-régions (provinces et Bruxelles) prendra aussi en considération les retards d’offre, avec une pondération plus forte pour les besoins en milieu d’accueil subventionné (Hainaut, Liège), ce qui permettra de toucher les familles plus précarisées, a-t-il ajouté lors d’un débat thématique en plénière du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le module intégrera aussi les éventuels transferts dus au nouveau décret flamand sur les crèches, selon M. Nollet (Ecolo). Sur les 16.000 places supplémentaires envisagées, 13.000 concerneront le subventionné. Une forme de « coaching » (kit de démarrage pour milieu d’accueil) est prévue en soutien au non-subventionné. Pour certaines communes, un critère de discrimination positive sera intégré. Les ministres wallons et de la Commission communautaire française (Cocof) de Bruxelles participant au gouvernement conjoint de jeudi matin doivent s’accorder sur les efforts à fournir en matière d’emploi (contrats APE wallons, ACS bruxellois), les critères d’encadrement, la coordination des tempos d’ouverture (notamment avec le plan crèches bruxellois) ou encore le taux de navetteurs à prendre en compte (on fluctue entre 8 et 15% selon les sources). (JAV)