Question : pourquoi laisse-t-on les uns se promener à vélo et interdit-on aux autres une courte balade à cheval ? © ROMAOSLO/GETTY IMAGES

Coronavirus : pas de soutien aux centres équestres

Soraya Ghali
Soraya Ghali Journaliste au Vif

Ni leçons, ni concours, ni stages, et plus de cafétéria. A l’arrêt depuis le 19 mars dernier, et donc avec des recettes fortement réduites, les manèges doivent pourtant continuer d’assurer les dépenses fixes et entretenir la cavalerie. Ce qui met en difficulté un grand nombre d’entre eux.

En Flandre, ils ont droit à une aide régionale de 5 000 euros. En Région de Bruxelles-Capitale, rien. Les centres équestres ne figurent pas parmi les installations sportives pouvant prétendre à un coup de pouce régional de 4 000 euros. En Wallonie, rien non plus, les manèges étant considérés comme des clubs sportifs ou des lieux récréatifs. Dès lors, pas de  » prime Covid-19  » de 5 000 euros octroyée aux PME et TPME.

Un argument qui fâche les gérants : un centre équestre n’est pas un club sportif comme les autres, il ne suffit pas de ranger les ballons dans un placard… Par ailleurs, depuis le 6 avril, les balades extérieures sont interdites. Une mesure fédérale qui, elle aussi, fait réagir et suscite l’interrogation : pourquoi laisse-t-on les uns se promener à vélo et interdit-on aux autres une courte balade à cheval dans une zone réduite autour du manège ? Sur les réseaux sociaux, les pétitions affluent pour dénoncer cette inégalité de traitement.

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