Conférence interministérielle Emploi – Assouplissement du stage De Coninck, pas de la limitation des allocations d’insertion

(Belga) Les ministres de l’Emploi et de la Formation – ou leurs représentants – du fédéral et des entités fédérées se sont accordés mardi à Namur sur une prise en charge accélérée pour le stage de transition (dit stage De Coninck), mais pas sur le dossier plus sensible d’un assouplissement de la limitation des allocations d’insertion, réclamé par les ministres francophones.

Pour cette première conférence interministérielle Emploi à Namur, la ministre fédérale Monica De Coninck (sp.a) avait délégué un représentant, tout comme le ministre flamand Philippe Muyters (N-VA). Les seuls ministres présents étaient dès lors les cdH André Antoine (Wallonie), Céline Fremault (Bruxelles), Marie-Martine Schyns (Fédération Wallonie-Bruxelles) et le ProDG Oliver Paasch (Communauté germanophone). Ils ont soutenu sans succès un assouplissement de la limitation des allocations d’insertion en avançant une « demande minimale »: prendre en compte les périodes de formation – par exemple le stage de transition dit « stage De Coninck » – prestées durant les 36 mois du stage d’insertion pour prolonger d’autant cette période. Actuellement, seule une formation débutant au lendemain de ces 36 mois permet une prorogation, ce qui n’est pas de nature à motiver le chercheur d’emploi à se former auparavant, a expliqué M. Antoine. Leurs interlocuteurs ont renvoyé ce débat sensible à l’après-élections, selon M. Antoine et Mme Frémault. En revanche, les différentes entités du pays se sont entendues pour accélérer la prise en charge dans le cadre d’un stage De Coninck pour les jeunes qui ne disposent pas d’un diplôme de l’enseignement secondaire supérieur (CESS). (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire