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Charles Michel appelle le FDF au dialogue

Le président du MR Charles Michel a pris acte de la décision du FDF de boycotter la réunion des instances du MR. Il appelle le parti amarante à une discussion dans la sérénité, dans les prochaines heures.

« Je prends acte de l’absence du FDF », a dit Charles Michel au sortir de la réunion. « Nous avons réaffirmé notre position à l’unanimité des membres présents », a-t-il précisé. « Je respecte la liberté de la composante FDF d’avoir sa propre analyse » mais chaque parlementaire réformateur a été élu sur base d’un « programme commun », a-t-il rappelé.

Le Conseil du MR a confirmé lundi sa volonté de s’engager sans exclusive auprès du formateur dans le cadre des travaux visant à la mise sur pied d’un gouvernement de plein exercice. A ce stade, aucun choix de coalition n’a été fait et le formateur a décidé de travailler avec neuf partis, a fait observer Charles Michel.

Le MR a également réaffirmé lundi sa volonté d’oeuvrer à la mise en oeuvre de son programme libéral, que ce soit dans le cadre de la formation du gouvernement, du travail parlementaire ou de la gestion des affaires courantes.

Enfin, les réformateurs ont rappelé leurs revendications en matière de défense des intérêts des francophones. A cet égard, Charles Michel a une nouvelle fois condamné lundi l’absence de nomination des bourgmestres de la périphérie et a souligné que le MR revendiquait un statut de Région à part entière pour Bruxelles.

Telle est la ligne qui a été validée à plusieurs reprises par les instances, a souligné le président du MR, qui a rappelé avoir été élu pour faire la synthèse des débats en cours en interne et qui a précisé vouloir se porter garant de l’unité du MR, premier parti bruxellois et deuxième parti en Wallonie. « Je souhaite un Mouvement réformateur solide qui ne change pas d’opinion en fonction du vent qui tourne », a-t-il lancé, appelant le FDF à « une conversation sereine dans les prochaines heures ».

Le FDF a boycotté lundi la réunion du Conseil de fédération du MR, reprochant à son président Charles Michel d’avoir eu des contacts rapprochés avec la N-VA, un parti que les fédéralistes francophones voient comme « une menace pour la démocratie ».

« Tous les partis francophones discutent avec la N-VA, le MR bien moins que d’autres », a réagi lundi Charles Michel. « Si on veut renforcer les francophones, il faut être autour de la table », a-t-il précisé. Les FDF sont réunis en bureau de parti lundi après-midi.

Le vIf.be, avec Belga

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