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CDH : à Bruxelles toute ?

Michel Delwiche
Michel Delwiche Journaliste

Benoît Lutgen, président du CDH, s’est une fois de plus bien amusé à faire traîner les choses. Si la route du maïorat de Woluwé-Saint-Pierre n’est formellement ouverte à Benoît Cerehxe que depuis le 25 février, et si son remplacement au gouvernement bruxellois par Céline Fremault ne pouvait intervenir avant, on ne comprend pas pourquoi d’autres décisions du président des humanistes ont connu un accouchement aussi difficile.

Ce qui est sûr par contre, c’est qu’elles sont très bruxello-centrées. Ainsi le nouveau bourgmestre de Neufchâteau, le député Dimitri Fourny, sera-t-il remplacé (il y avait incompatibilité) comme sénateur de communauté par l’ex-échevin de Bruxelles-Ville (dont le CDH a été jeté) Bertin Mampaka. Ainsi Marc Elsen, qui a conquis de haute lutte le maïorat de Verviers, doit-il céder son poste de chef de groupe au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles à la Bruxelloise (Ixelles) Julie De Groote. Par contre, Maxime Prévot, bourgmestre de Namur, ne doit pas, malgré ses promesses, céder son poste de chef de groupe au Parlement wallon. « A la demande du président », stipule le communiqué du CDH, comme pour délier le Namurois de ses engagements. « J’ai dû insister à plusieurs reprises, rétorque Benoît Lutgen, mais je considère que Maxime, par la proximité directe de l’Hôtel de Ville de Namur et du Parlement wallon, est en quelque sorte notre porte-drapeau. » Et concernant le soupçon de bruxello-centrisme: « Dois-je rappeler que les deux ministres communautaires CDH sont wallons ? »

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