En 2018, 1 006 plantations de cannabis ont été démantelées par la police, entraînant la destruction de 250 000 plants. © Ben Nelms/getty images

Cannabis : la consommation explose… Les politiques échouent

Laurence Van Ruymbeke
Laurence Van Ruymbeke Journaliste au Vif

Jamais la consommation de cannabis n’a été aussi élevée en Belgique. Un Belge sur cinq, parmi les 15-64 ans, y a déjà goûté. La politique de tolérance zéro voulue par le gouvernement Michel n’y a rien changé. Et si on essayait autre chose ?

Sur le graphique, on dirait un serpent qui progresse et ne peut s’empêcher de relever la tête. Entre 2001 et 2018, la consommation de cannabis a augmenté en Belgique. En dix-neuf ans, le pourcentage des 15-64 ans qui y ont déjà goûté au moins une fois a plus que doublé, passant de 10,7 à 22,6 %. C’est le principal enseignement de l’enquête quinquennale HIS réalisée en 2018, par l’institut de santé Sciensano (1) et dont les résultats, pourtant disponibles, n’ont pas été médiatisés.

A ce jour, en Belgique, la détention, la consommation, la vente et la culture de cannabis restent des infractions punissables d’une amende ou d’une peine d’emprisonnement. Depuis 2003, pour autant que son utilisateur soit majeur, garde le produit pour un usage strictement personnel et ne trouble pas l’ordre public, il ne risquait pourtant guère d’avoir des soucis avec la police ni la justice, la consommation faisant l’objet d’une  » faible priorité de la politique des poursuites « , selon l’expression pudique d’usage. Juridiquement, l’interdit reste toutefois de mise. La détention de cannabis dans ou autour d’une école est, elle, considérée comme une circonstance aggravante. En début de législature, le gouvernement Michel a choisi de renforcer la répression, interdisant toute consommation en rue et reléguant aux oubliettes la politique de tolérance instaurée en 2003. Cette décision, restée floue dans ses modalités pratiques d’application, n’a manifestement pas infléchi les courbes de consommation. Au contraire.

L'ouverture de CBD shops, levier de dédiabolisation de la consommation.
L’ouverture de CBD shops, levier de dédiabolisation de la consommation.© ROMUALD MEIGNEUX/ISOPIX

Du jamais-vu

 » Cette augmentation de consommation n’a rien d’étonnant, éclaire Lydia Gisle, chercheuse et pilote de l’enquête Sciensano. D’autres rapports européens avaient déjà mis cette tendance en évidence. Cette hausse fait suite à une période de stabilité, voire de diminution progressive du nombre des consommateurs entre 2000 et 2015. Mais les chiffres enregistrés en 2018 n’ont jamais été aussi élevés depuis les premières estimations réalisées en 2001. C’est l’ampleur de la progression qui est questionnante.  »

Consommer du cannabis est désormais plus accepté socialement.

Difficile de déterminer les facteurs qui ont pu dynamiter ces statistiques. La dédiabolisation qui touche le produit ?  » On voit bien que consommer du cannabis fait désormais l’objet d’une plus grande acceptabilité sociale, peut-être en raison d’un phénomène de mode « , note Michael Hogge, chargé de projets scientifiques chez Eurotox, l’observatoire socio-épidémiologique alcool-drogues en Wallonie et à Bruxelles. Avouer un penchant pour l’herbe, le haschisch, la marijuana, le joint, la beuh en un mot, serait dès lors plus simple. Moins lourd. L’enquête ne s’est basée que sur les déclarations des personnes sondées, avec toute l’incertitude sur les informations transmises que cela peut comporter, dans un sens comme dans l’autre.  » Ces statistiques sous-estiment l’usage réel des drogues dans le pays, peut-on d’ailleurs lire dans le rapport : elles passent à côté des populations marginalisées (incarcérées, institutionnalisées, sans domicile fixe, etc.) parmi lesquelles on compte un nombre important d’usagers de drogues.  »

La publicité faite autour des CBD Shops (lire page 34), ces boutiques qui offrent à la vente des produits théoriquement dépourvus – ou faiblement pourvus – de THC (tétrahydrocannabinol, c’est-à-dire l’élément psychoactif le plus présent dans le cannabis), libérerait peu à peu la parole. Comme les débats argumentés sur le cannabis médical, qui poussent certaines personnes en souffrance à sauter le pas de la consommation pour soulager qui une migraine, qui des troubles de sommeil, qui, enfin, des angoisses. La dédiabolisation du produit peut donc expliquer en partie ces chiffres mais il est impossible de déterminer dans quelle mesure.  » Dans ma pratique clinique, je n’observe pas d’augmentation de la consommation de cannabis au sens classique, insiste d’ailleurs Corinne Charlier, toxicologue à l’ULiège, mais bien des produits dérivés vendus en CBD shops et des cannabinoïdes de synthèse qu’on peut acheter sur le Net et se faire livrer par la poste.  »

1.0Dans Le Vif/L’Express cette semaine :⁣
📰 [En couverture] Cannabis: la consommation explose, les politiques échouent⁣
🇧🇪 [Politique] Entretien avec François De Smet (DéFI) : « Le roi a été brutal avec Bouchez »⁣
💶 [Finances] 5 bons plans pour doper votre épargne⁣
⛲ [Histoire] Pourquoi la Rome antique fascine⁣
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Autres éléments explicatifs – s’il en faut – de cette spectaculaire progression de la consommation : le cannabis reste peu cher, de l’ordre de dix euros pour un gramme, et il est facile de s’en procurer. Ce produit frappé d’interdit légal est donc très accessible.Voilà pour le décor dans lequel tombent les chiffres de cette enquête. Que disent-ils ?

Quelque 7 % des personnes interrogées ont consommé du cannabis au cours des douze derniers mois, soit, à la grosse louche, 514 000 individus. Ils étaient 5 % à l’affirmer en 2004. Sur une période raccourcie aux trente derniers jours, le pourcentage de consommateurs est de 4,3 % (contre 2,8 % en 2004). Hommes et femmes ne sont pas à égalité dans ce tableau puisque les secondes (17,3 %) sont nettement moins friandes de cannabis que leurs alter ego masculins (28,1 %). Les femmes (78,5 %) sont aussi plus nombreuses que les hommes (63 %) à avoir abandonné le cannabis depuis au moins un an. C’est très clairement dans la tranche d’âge 24-34 ans que l’on trouve la plus grande proportion de gens qui ont tenté l’expérience : 38,1 %.

En moyenne, on goûte à 19 ans au cannabis pour la première fois. Un jeune sur quatre, entre 15 et 24 ans, l’a d’ailleurs déjà essayé.  » C’est un vrai problème, relève Martin de Duve, directeur de l’asbl léo-louvaniste Univers Santé. Car le cerveau humain est en phase de maturation jusqu’à 25 ans environ. Et plus on commence à consommer du haschich tôt, plus on augmente les risques de dépendance et de conséquences dommageables pour la santé.  » Le repérage précoce de ces pratiques, essentiel, n’est toutefois pas simple : bien des jeunes s’appliquent toujours à éviter d’être repérés.

Cannabis : la consommation explose... Les politiques échouent

Quand l’usage devient problématique

Selon l’enquête HIS, les amateurs de cannabis y recourent le plus souvent de façon occasionnelle, plutôt dans des circonstances festives ou en groupe. Ils sont 1,3 % à en consommer de façon régulière sans en être dépendants et sans que leur vie quotidienne s’en trouve perturbée. L’usage régulier de la plante – soit au moins 20 jours de consommation sur le dernier mois écoulé – concerne environ 1,3 % de la population belge, alors qu’il n’en représentait que 0,8 % en 2005.

La situation est jugée problématique pour quelque 132 000 personnes, ou 1,8 % de la population belge. L’évaluation de critères ayant été introduite pour la première fois dans l’enquête de santé en 2018, aucune comparaison dans le temps n’est hélas possible sur ce point. La dépendance de ces utilisateurs est calculée en fonction de six critères (voir graphique ci-dessous). Consomment-ils le matin ? Seuls ? Ont-ils connu des problèmes de mémoire liés à l’usage de haschisch ? Parfois ? Souvent ? Très souvent ? Des amis leur ont-ils conseillé de diminuer leur consommation ? Ont-ils essayé, en vain, d’arrêter ?

 » Une bonne partie de ces usages problématiques sont passagers, peu graves et se résorbent spontanément, sans recours à une aide professionnelle, précise Michaël Hogge. Mais pour les autres, l’usage de cannabis devient chronique et réduit peu à peu leur qualité de vie et leur bien-être. Nous ne sommes pas égaux par rapport à ce danger : chacun présente des facteurs de risques ou des facteurs protecteurs qui seront déterminants pour la suite.  » Le recours problématique au cannabis ne s’installe pas de façon soudaine : il s’impose peu à peu, souvent lorsque son consommateur doit faire face à des difficultés personnelles, scolaires, familiales, sociales, sans disposer des ressources nécessaires pour les dépasser.  » Le haschich ou la marijuana acquiert alors une fonction réparatrice, stabilisatrice ou anesthésiante « , résume-t-on chez Eurotox. L’usage problématique de cannabis se rencontre principalement chez les hommes (5,5 % contre 0,8 % des femmes). Cette différence est encore plus marquée à Bruxelles, où 10,2 % des hommes sont considérés comme des consommateurs à risque alors que les femmes ne sont que 1,6 % dans le cas.

En Belgique, quelque 4 000 demandes de traitement pour usage problématique de cannabis sont déposées chaque année auprès d’hôpitaux ou d’organisations spécialisées dans la prise en charge des assuétudes. Un nombre plutôt stable alors que les consommateurs sont de plus en plus nombreux. En 2018, 30 % de ces demandes ont été imposées par le système judiciaire.

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Bruxelles en tête

Le nombre de consommateurs enregistrés dans la Région de Bruxelles-Capitale est plus élevé qu’en Flandre ou en Wallonie, même si la progression de 7 à 8 points du pourcentage d’expérimentateurs depuis la dernière enquête, en 2013, s’observe dans les trois régions du pays. En Flandre et en Wallonie, ils étaient 14 % à avoir déjà goûté au moins une fois au cannabis en 2013 et sont aujourd’hui environ 22 %. A Bruxelles, le pourcentage est passé de 22 % à 30 %. Certes, on y trouve plus de jeunes consommateurs qu’ailleurs.  » Il est possible que la culture urbaine engendre des attitudes ou moeurs plus favorables à la consommation de drogues « , suggère Michaël Hogge. La disponibilité des produits y est vraisemblablement plus grande aussi, et les opportunités de consommer, plus nombreuses. Autre particularité bruxelloise : les femmes amatrices de cannabis y sont deux fois plus nombreuses (6,8 %) qu’ailleurs.

Autre particularité du cannabis : il fait des émules bien davantage dans les classes socio-économiques et culturelles élevées que dans les autres. Plus le niveau d’éducation est élevé, plus la proportion d’individus ayant expérimenté le cannabis est grande. En 2018, 14,5 % des consommateurs déclarés étaient sans diplôme ou titulaires d’un diplôme de l’école primaire alors qu’ils étaient 26,1 % parmi ceux qui avaient accédé à l’enseignement supérieur. Mais plus son niveau d’éducation est élevé, plus le consommateur aura tendance à renoncer au cannabis : un sur deux pour les diplômés de l’enseignement primaire mais presque un sur trois pour les diplômés du supérieur.  » Dans un milieu plus normatif et plus cadrant, il n’est pas étonnant qu’un amateur de cannabis essaie plus de décrocher que dans les classes inférieures « , relève Lydia Gisle. Le rapport s’inverse d’ailleurs lorsqu’il s’agit de consommation problématique : le risque est nettement plus fréquent (7,1 %) aux niveaux d’éducation les moins élevés que dans les classes d’éducation supérieures (2,3 %).

11 % des capacités d'enquête de la police étaient consacrées à la lutte contre la drogue en 2018. Sans que la consommation diminue.
11 % des capacités d’enquête de la police étaient consacrées à la lutte contre la drogue en 2018. Sans que la consommation diminue.© Heline Vanbeselaere/reporters

Alors ?

Quoi que chacun en pense, tenant d’une politique de répression plus forte encore ou partisan d’une légalisation, sous contrôle public, de la production et la vente de cannabis, on ne peut actuellement conclure qu’à l’échec des politiques mises en place en Belgique. En 2018, la police fédérale a recensé 31 673 infractions pour détention de cannabis. Le double de ce qui avait été enregistré en 2011. Les courbes de consommation n’en ont même pas frémi, sinon à la hausse.  » Nous sommes depuis cent ans dans une approche morale de la consommation des drogues, tolérant l’alcool et le tabac mais vouant le cannabis aux gémonies, déplore Martin de Duve. Il est temps d’en sortir car cette approche est contre-productive. L’illicite peut attirer. La Belgique n’investit pas assez dans cette politique, faute de moyens, dit-elle. C’est un très mauvais calcul : ce qui n’est pas investi en prévention et en accompagnement se paie cash, et beaucoup plus cher, en soins de santé, plus tard.  »

Il y a d’autant plus urgence à s’interroger sur les politiques à mener que le cannabis désormais produit en Belgique, dans des conditions idéales en matière de température et de lumière, est beaucoup plus riche en principes actifs, donc plus puissant qu’auparavant.  » Je dis toujours à mes étudiants qu’un joint de 1968 n’a plus rien à voir avec un joint actuel « , résume la toxicologue Corinne Charlier.

Donc ? Au minimum, la dangerosité du produit doit faire l’objet de campagnes de communication orchestrées par les pouvoirs publics. Les produits qui circulent doivent être contrôlés afin d’en réduire les risques. Les structures qui viennent en aide aux consommateurs d’herbe doivent être soutenues. Doivent, doivent, doivent.  » Il n’est pas de notre ressort d’offrir des interventions clé sur porte – puissent-elles exister -, conclut l’enquête. Nous pouvons, tout au plus, attirer l’attention des autorités sur l’évolution actuelle de l’usage des drogues dans la population belge afin de justifier une réorientation des stratégies engagées.  »

35 jours sans

Après cinq ans de consommation régulière, il a décidé d’arrêter le cannabis.  » Je m’étais perdu de vue, dit-il. Je voulais retrouver celui que je suis.  » Récit.

Il sourit, géant glissé sous un bonnet de laine. Ce 7 février, il fête ses 35 jours sans joint. Le déclic lui est presque venu par curiosité : comment serait-il s’il n’était plus sous psychotropes ? Ou, plus justement, qui serait-il ?  » Avec le cannabis, raconte-t-il, tous vos points de vue sont altérés. J’avais envie de récupérer ce que la beuh m’a pris : mon endurance, ma réactivité dans les discussions, ma condition physique. Je ne savais plus monter deux volées d’escalier sans être essoufflé. Mais c’est peut-être à cause du tabac… « 

J’avais envie de récupérer ce que la beuh m’a pris.

Peut-être. Il a commencé à 15 ans, quand des copains d’école lui en ont proposé. Depuis, il n’a plus arrêté. Sa consommation variait en fonction de ses revenus, issus de petits boulots ou de baby-sittings. S’il avait de l’argent, il le dépensait aussitôt pour s’approvisionner. Ou pour rembourser ses dettes, liées à sa consommation. A hauteur de 10 grammes par semaine, ça chiffre vite, même si les vendeurs lui faisaient des conditions : 65 euros pour le tout, au lieu de 100. Qu’importe. Il y prend goût.  » L’herbe me permettait à la fois de réfléchir beaucoup et de ne pas penser à ce qui faisait mal, comme lorsque je me prenais un râteau avec une fille. « 

Etre informé des risques n’a rien empêché. Avoir grandi dans une famille aimante non plus.  » Je savais que je ne fumerais pas toute ma vie. Je n’étais pas dans un processus de destruction. Mais il est très difficile de ne pas tomber dans l’excès quand on découvre un bonheur qui s’achète, comme celui-là. Durant toutes ces années, je suis resté clair d’esprit. J’étais conscient que ça pouvait me faire du mal. Pour quelqu’un qui n’a pas des bases solides dans la vie, le cannabis peut être très dangereux « .

Il a pensé demander de l’aide à un médecin. Il ne l’a pas fait. Peu à peu, la quête incessante d’argent, les dettes, l’odeur de l’herbe imprégnée sur lui et le jugement ressenti de ses proches ont commencé à lui peser. Et cette question, lancinante :  » Est-ce que je fume parce que j’aime ça ? Ou parce que je ne peux plus m’en passer ? « 

La veille du 3 janvier, il s’est préparé au grand saut, en sens inverse. Il s’est imposé trois conditions à remplir avant d’envisager, peut-être, de refumer par pur plaisir et sous contrôle, un jour : s’inscrire dans un processus de formation ou décrocher un emploi ; prendre soin de son corps ; acquérir  » davantage de force mentale et de maturité  » pour pouvoir maîtriser une éventuelle consommation ultérieure. Il se contraint à écrire tous les jours une page dans un agenda qui court jusqu’au 29 mai. Si, à cette date, ses trois conditions de base ne sont pas remplies, il lancera un second carnet. Cette contrainte d’écriture, il s’y tient. Même si, alors qu’il pensait au cannabis très régulièrement début janvier, il s’en fiche désormais comme d’une guigne.  » Cet agenda fait partie de mes astuces pour résister à l’envie. C’est comme une croix sur un calendrier. Je n’ai pas envie de briser cette chaîne de mots.  » Il a aussi parlé à tous ses proches de son choix d’arrêter. Pour  » verrouiller le truc « , dit-il.  » Si je recommençais à fumer, je décevrais beaucoup de gens. Je compte sur eux pour me rappeler qui je leur avais dit vouloir devenir « .

(1) L’enquête Health Interview Survey (HIS) est réalisée par Sciensano tous les cinq ans pour la Belgique, à la demande des ministres compétents pour la politique de la santé aux niveaux fédéral, régionaux et communautaires. Quelque 10 000 personnes y ont participé, sur base volontaire.

Cannabis thérapeutique : quel est votre avis ?

Afin de mieux comprendre les pratiques d’utilisation du cannabis thérapeutique en Belgique francophone, l’ULiège et l’asbl Eurotox lancent une vaste enquête sur le sujet. Celle-ci s’adresse à toute personne de 18 ans et plus, qu’elle consomme ou non du cannabis, étudiant ou professionnel concerné par l’utilisation du joint. Pour y participer : https://surveys.fplse.uliege.be/surveys/intro.php?m=0&surveylng=Fr

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