Brussels By Night : « Si on ne rouvre pas, les fêtes clandestines vont continuer »

« Si on ne rouvre pas, les fêtes clandestines vont continuer », a réagi vendredi Lorenzo Serra, porte-parole de la Brussels By Night Federation, qui représente les professionnels du monde de la nuit à Bruxelles, alors que le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort a indiqué vendredi que la capitale mettait « les assouplissements sur pause ».

Les discothèques pourront théoriquement rouvrir au 1er octobre, selon les mesures annoncées vendredi au cours de la conférence de presse qui a suivi le Comité de concertation.

Si pour la Wallonie et la Flandre, cette mesure est plus que réjouissante, à Bruxelles, cela semble plutôt compromis. « Aujourd’hui, la Flandre et la Wallonie vont prendre un train d’avance car elles vont programmer des événements pour le 1er octobre. A Bruxelles, on n’osera pas se lancer. Personne n’a les moyens financiers pour prendre ce risque« , dénonce Lorenzo Serra.

« Si on donne des incitants et des perspectives aux jeunes, ils auront des raisons de se faire vacciner. Sinon, les fêtes clandestines vont continuer et on ira faire la fête en Wallonie, en Flandre voire à Lille », estime-t-il.

« Aujourd’hui, on punit les bons élèves, un secteur entier, tout cela car certains ne veulent pas se faire vacciner. Avec le Covid Safe Ticket, on contrôle la multiplication des variants en milieu festif », avance le porte-parole. « J’appelle à ce qu’on travaille en coulisses dès demain pour préparer la réouverture dès le 1er octobre. La manière de stopper la contamination aérogène, c’est le Covid Safe Ticket. »

Le porte-parole réclame par ailleurs des aides financières supplémentaires pour sauver le secteur car « tout le monde est à bout financièrement et psychologiquement ».

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