Pour la troisième fois en autant de jours, le président du parti nationaliste flamand N-VA, Bart De Wever, a critiqué vendredi le choix fait par le CD&V et l’Open Vld d’entamer des négociations en vue de la formation d’un gouvernement fédéral avec les francophones.
« Aucune des exigences du CD&V n’a été rencontrée » dans l’accord obtenu jeudi soir par les présidents des huit partis réunis autour du formateur, Elio Di Rupo, a affirmé M. De Wever dans un communiqué.
Selon lui, les Flamands doivent s’attendre à une « avalanche de (nouveaux) impôts qui toucheront la classe moyenne et les entreprises » alors que le pays échappera une fois de plus à une réforme de l’Etat.
M. De Wever s’en prend ainsi à l’Open Vld et au CD&V « qui a fini par tout lâcher » sans espoir de faire marche arrière.
Une pique pour le Palais
Le président des nationalistes flamands s’étonne enfin de l’attitude du Palais royal. Dans son discours à l’occasion de la Fête nationale, le roi Albert II a affirmé que la mise en place d’un nouveau gouvernement était urgente, « mais maintenant ces mesdames et messieurs les politiciens peuvent subitement tous partir trois semaines en vacances », a-t-il souligné, dans une allusion à la pause dans les négociations prévues jusqu’à la mi-août.
Cette réaction irritée de la N-VA tranche avec les autres, prudemment positives, exprimées vendredi matin par les huit autres partis impliqués dans les négociations.
Levif.be avec Belga