© Image Globe / NICOLAS MAETERLINCK

Bart De Wever est colère

Pour la troisième fois en autant de jours, le président du parti nationaliste flamand N-VA, Bart De Wever, a critiqué vendredi le choix fait par le CD&V et l’Open Vld d’entamer des négociations en vue de la formation d’un gouvernement fédéral avec les francophones.

« Aucune des exigences du CD&V n’a été rencontrée » dans l’accord obtenu jeudi soir par les présidents des huit partis réunis autour du formateur, Elio Di Rupo, a affirmé M. De Wever dans un communiqué.

Selon lui, les Flamands doivent s’attendre à une « avalanche de (nouveaux) impôts qui toucheront la classe moyenne et les entreprises » alors que le pays échappera une fois de plus à une réforme de l’Etat.

M. De Wever s’en prend ainsi à l’Open Vld et au CD&V « qui a fini par tout lâcher » sans espoir de faire marche arrière.

Une pique pour le Palais

Le président des nationalistes flamands s’étonne enfin de l’attitude du Palais royal. Dans son discours à l’occasion de la Fête nationale, le roi Albert II a affirmé que la mise en place d’un nouveau gouvernement était urgente, « mais maintenant ces mesdames et messieurs les politiciens peuvent subitement tous partir trois semaines en vacances », a-t-il souligné, dans une allusion à la pause dans les négociations prévues jusqu’à la mi-août.

Cette réaction irritée de la N-VA tranche avec les autres, prudemment positives, exprimées vendredi matin par les huit autres partis impliqués dans les négociations.

Levif.be avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire