Ils ont la double nationalité, belge et américaine. Par exemple, des Belges nés aux Etats-Unis puis venus vivre en Belgique sans plus avoir aucune attache avec l’Oncle Sam.
Ces Américains » accidentels » – entre 10 000 et 15 000 – sont pris dans un véritable étau avec l’application du Fatca, cet accord imposé par les États-Unis obligeant les banques à signifier aux autorités américaines, pour le 31 décembre prochain, des renseignements sur leurs clients binationaux, dont le numéro d’identification fiscale américain, souvent impossible à trouver pour ces » accidentels » qui ont quasi toujours vécu en Belgique. Face à la menace de sanctions américaines, certaines banques ont choisi de se séparer de leurs clients binationaux.
A la Chambre, le ministre des Finances en affaires courantes, Alexander De Croo s’est voulu rassurant, évoquant un délai de dix-huit mois supplémentaires. Mais des Américains » accidentels » continuent à recevoir des courriers en recommandé de leur banque leur enjoignant de fournir les renseignements d’ici au 15 décembre, au risque de se voir remerciés…