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Accord interprofessionnel : les partis de la majorité réagissent positivement

Les partis flamands de la majorité fédérale – la N-VA, le CD&V et l’Open Vld – réagissent de manière positive à l’accord interprofessionnel survenu mercredi soir entre les partenaires sociaux. Mais il faudra encore en calculer les conséquences budgétaires, disent-ils.

« Je pense que c’est un bon accord, intelligent, mais pour le reste je ne peux pas dire grand chose pour le moment », a déclaré le vice-premier ministre CD&V Kris Peeters jeudi midi à son arrivée à la présentation de l’accord au comité ministériel restreint. « Je pense cependant qu’il est important que, quand les partenaires sociaux ont conclu un accord, nous le respections au maximum. »

Faut-il donc le mettre en oeuvre intégralement? « Nous allons en discuter maintenant », poursuit Kris Peeters. Auparavant, son collègue de l’Open Vld Alexander De Croo et le vice-premier ministre N-VA Jan Jambon s’étaient eux aussi montrés positifs envers l’accord. M. Jambon avait toutefois souligné qu’il faudrait encore vérifier précisément les conséquences budgétaires.

Les partenaires sociaux demandent au gouvernement de ne plus toucher à l’accord. « Nous ne demandons pas de lubrifiant, mais seulement du respect pour ce que nous avons convenu », a indiqué le patron de la FGTB Rudy De Leeuw. Son collègue de l’ACV Marc Leemans a espéré que l’accord salarial puisse rester complet.

La Fédération des entreprises belges (FEB) était sur la même longueur d’ondes. « Je ne vois pas pourquoi on devrait encore y changer quelque chose. C’est un accord équilibré, qui assure la paix sociale dans les entreprises, la compétitivité, le pouvoir d’achat et la sécurité juridique », a estimé Pieter Timmermans à son arrivée au Lambermont, la résidence de fonction du Premier ministre Charles Michel.

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