Les scientifiques espèrent trouver sur Tchouri les molécules "primitives" présentes au moment de la formation des planètes. © esa

Le réveil de Philae va faire gagner 20 ans à la science

Stagiaire Le Vif

Le robot Philae, qui s’était endormi sur la comète « Tchouri », a rechargé ses batteries et est maintenant paré pour plusieurs semaines d’activité. Les informations qu’il pourrait révéler pourraient permettre à la science de faire une avancée unique concernant les comètes.

Samedi dernier, le robot Philae, qui avait atterri sur la comète « Tochouri », envoyait un message de 85 secondes vers la Terre. Bloqués dans une large crevasse depuis le mois de novembre, ses panneaux solaires n’avaient pas su capter une lumière suffisante pour recharger ses batteries. Aujourd’hui, la comète se rapprochant du soleil, c’est chose faite et « l’appareil est paré pour ses opérations », affirme le Docteur Stephan Ulamec, le manager du projet Philae.

Le robot est muni de 10 instruments de mesure scientifiques et plusieurs équipes de chercheurs européens s’apprêtent à mener des expériences. Si le robot n’avait pas repris ses activités, ils auraient dû attendre l’atterrissage d’un second robot sur la comète. Mais une telle mission aurait pris vingt années supplémentaires à être réalisée.

Les scientifiques ont déjà commencé à analyser les échantillons d’informations relevées par le robot lors de ses 60 heures de fonctionnement en novembre dernier.

La comète est un lieu de recherche très intéressant puis qu’elle n’a jamais été explorée depuis sa création dans le système solaire il y a 4,6 milliards d’années. Elle pourrait contenir des informations importantes comme de possibles éléments chimiques qui étaient peut-être présents dans le nuage interstellaire à l’origine de la création de notre planète.

L.V.

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