© Laboratoires Boiron

L’homéopathie, une thérapie complémentaire à la médecine traditionnelle

De nombreuses études tendent aujourd’hui à briser le cliché d’une thérapie considérée pendant longtemps comme « inutile » et « trompeuse ». L’homéopathie reconnaît toutefois ses limites dans différents domaines.

Considérée comme une thérapie et nullement comme une médecine, l’homéopathie a déjà plusieurs fois prouvé son efficacité. L’homéopathie se distingue de l’aromathérapie qui n’utilise que les extraits aromatiques de plantes, elle est en effet fabriquée à partir de substances végétales, animales, minérales ou chimiques fortement diluées.

Concernant les pathologies chroniques ou aiguës telles que les maladies hivernales, les allergies, ou l’anxiété (1), l’homéopathie rencontre un succès croissant. Au fil des années, elle a su tirer profit des scandales sociétaux auxquels est souvent confrontée la médecine traditionnelle.

Une thérapie efficace ?


L’homéopathie se fonde depuis ses origines sur les effets thérapeutiques de substances dont la toxicité est supprimée par l’emploi de très petites doses, jusqu’au niveau dit « infinitésimal ».

Elle se base sur deux autres points fondamentaux : la similitude et l’individualisation. Le premier renvoie à l’image de l’homéopathie à la fois provocatrice de troubles chez un individu sain et guérisseur des mêmes troubles chez un individu atteint d’une pathologie. Le second consiste en une prise en charge personnelle et adaptée du patient.

Le but des homéopathes est de prouver l’efficacité de cette thérapie en dépassant l’idée de l’effet placebo (2) qui lui est souvent associée. Lorsqu’elle aide un patient, ce n’est pas uniquement parce que celui-ci y croit, mais bien parce qu’elle engendre un effet thérapeutique, selon plusieurs méta-analyses effectuées par des comités d’experts indépendants. Cela été plusieurs fois prouvé par des chercheurs qui ont notamment fait des expériences sur des rats afin de montrer l’efficacité de l’homéopathie chez un organisme vivant exempté de tout effet placebo.


Pour le professeur Louis Rey, Conseiller scientifique des Laboratoires Boiron, « Il est aujourd’hui fondé de dire que la préparation de dilutions homéopathiques provoque des changements permanents, importants, dans le liquide de départ, même lorsque la concentration théorique en substance dissoute est devenue non mesurable ».


Selon le Centre fédéral d’expertise (KCE), les recherches scientifiques internationales s’accordent toutefois sur un élément essentiel : « les chercheurs n’ont pu mettre en évidence aucune preuve de l’efficacité de l’homéopathie » avec l’effet placebo qui pourrait parfois en être la cause.

Un Belge sur deux fait confiance à l’homéopathie


L’homéopathie rencontre un succès grandissant parce qu’elle ne provoque pas d’effets secondaires et parce qu’elle ne représente pas de danger. Elle bénéficie également de la méfiance des patients vis-à-vis des médicaments chimiques. Une étude menée par IPSOS en Belgique en mai 2011 auprès d’un panel de 1000 hommes et femmes âgées de 18 ans et plus a démontré qu’un Belge sur deux faisait confiance à l’homéopathie (3).


« Les médicaments homéopathiques doivent toutefois être utilisés dans la prise en charge globale du patient », a expliqué Philippe Marjinen, directeur médical et directeur de recherche au sein du laboratoire Boiron France. S’il convient de discerner l’homéopathie des autres thérapies, celle-ci reste un outil complémentaire à la médecine traditionnelle dans le traitement de nombreuses pathologies.

Un coût important

L’homéopathie peut représenter un coût important pour les patients, car les remboursements, quelle que soit la pathologie, sont toujours quasiment inexistants. La formation d’homéopathe n’étant pas contrôlée, ni reconnue par les autorités, les consultations ne sont pas non plus remboursées si l’homéopathe n’est pas médecin.


Toutefois, l’homéopathie étant de plus en plus utilisée, les mutualités commencent à comprendre les enjeux et les intérêts qui lui sont associés. Elles interviennent ainsi sous certaines conditions dans le cadre d’assurances complémentaires.

1- Une étude française, parue dans la revue Health and System Science en 2000, a comparé la prise en charge des troubles anxieux de l’adulte par des médecins homéopathes et non homéopathes en termes d’efficacité et de satisfaction de coût : les résultats étaient identiques de part et d’autre.

2- Une étude française publiée en 1989 dans le British Journal of Clinical Pharmacology a comparé les effets homéopathiques à l’effet placebo auprès d’un échantillon de 487 patients présentant des symptômes grippaux. Le médicament homéopathique Oscillococcinum, comptant parmi les plus utilisés dans les états grippaux et utilisé dans le cadre de cette étude, a démontré un taux de guérison de ces patients significativement supérieur au placebo.

3- D’après le rapport d’étude réalisé en 2011 par l’institut de Sondage IPSOS, l’aspect naturel, meilleur pour la santé et pour l’environnement, est la principale raison pour laquelle les Belges ont recours à l’homéopathie.

Laëtitia Pèpe (stg)

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