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Une personne sur deux ignore qu’elle est diabétique

Une personne sur deux en Belgique ignore qu’elle est diabétique, indique Solidaris. La mutualité rappelle l’importance d’un dépistage efficace et d’un suivi adéquat. Elle pointe également du doigt les inégalités de genre qui peuvent être engendrées par cette maladie.

Si le diabète est très répandu et ne se guérit pas encore, il peut néanmoins être stabilisé grâce à un traitement efficace. Sa réussite repose en grande partie sur l’engagement la personne diabétique, explique Solidaris. Mais si le diabète n’est pas traité correctement, il peut causer de sérieux dommages sur la santé au niveau du coeur, des vaisseaux sanguins, des reins, des yeux et des nerfs.

La mutualité ajoute que le dépistage et le traitement adéquat du diabète revêtent une importance plus cruciale encore dans le contexte actuel de pandémie, car les personnes diabétiques, et surtout celles dont le diabète est mal équilibré, sont à risque de faire des complications lors d’une infection Covid.

Dans sa brochure « Le diabète – Les clés pour se soigner », elle rappelle que le nombre de malades pourrait doubler d’ici 2030 si rien n’est fait. Parmi les causes, sont cités le vieillissement des populations, l’alimentation déséquilibrée, l’obésité et la diminution de l’activité physique. « Avoir de bonnes habitudes alimentaires et pratiquer une activité physique régulière permettront, dans la majorité des cas, de mener une vie normale malgré votre diabète », souligne la mutualité.

L’association du Réseau Solidaris Les Femmes Prévoyantes Socialistes rappelle par ailleurs que le diabète a comme conséquence de réduire l’effet protecteur des oestrogènes naturels. Ainsi, souffrir de diabète augmente plus le risque de mortalité cardio-vasculaire chez les femmes (de 3 à 7 fois) que chez les hommes (de 2 à 3 fois). Sans compter que les oestrogènes aident à conserver les taux de cholestérol à des niveaux sains. Or les taux d’oestrogènes sont en baisse après la ménopause. « Il semble dès lors primordial de mettre en place une meilleure prise en compte des femmes dans les essais cliniques, tout au long du diagnostic, du traitement du diabète et de sa prévention » conclut l’association.

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