Une quatrième vague nommée Ben Weyts

Cher Ben Weyts, il est de coutume d’honorer les hommes d’Etat d’un portrait grandeur nature ou d’un buste élégant afin que nous puissions, longtemps après leur mort, les contempler avec admiration. Les politiques qui ont vraiment changé le cours de l’histoire ont même droit à une statue ou à une rue à leur nom. Vous vous situez sur une marche encore plus élevée dans cette hiérarchie. Nous allons donner votre nom à une vague entière de pandémie. La quatrième sera la Weyts Wave. […]

La dure vérité, monsieur le ministre, est que le niveau de contamination dans nos écoles est d’une hauteur unique au regard de la plupart des autres pays civilisés […] Vous êtes le seul responsable de ce chaos dans l’enseignement. Si vous aviez écouté les experts qui connaissent leur affaire, vous auriez depuis longtemps placé dans toutes les classes des purificateurs d’air, outre les appareils de mesure de CO2. Coût: soixante millions, une somme ridicule dans votre budget […]

Vous auriez pu faire la différence. Mériter un portrait, un buste, une statue, un nom de rue. Au lieu de cela, vous vous êtes montré l’équivalent ministériel de l’homme qui emporte un manche à balai pour les championnats du monde de saut à la perche.

Il en aura fallu, des comités de concertation, pour que vous compreniez qu’il fallait choisir. Fermer les écoles ou porter le masque dès 6 ans, mesure qui aurait dû être prise en septembre. Ce qui aujourd’hui est probablement « too little too late » aurait pu alors éviter un tas de problèmes. Comme il nous faut à présent unir nos forces pour éviter que vous redeveniez un jour ministre.

Le titre est de la rédaction.

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