Revenir à la convivialité

Notre Belgique est un village gaulois qui a renoncé à un gouvernement. Pourquoi pas? Il a la réputation d’être démocratique, fait figure d’Etat de droit. Sa particularité, unique au monde, c’est son nombre vertigineux de niveaux de pouvoir. Les mouvements dadaïste et surréaliste ont pris naissance dans notre petit royaume. Pas étonnant.

L’histoire retiendra cette année 2020 comme celle d’un virus asiatique. Une nouvelle peste noire dont parlent des médias ignorant la marche du monde. Ainsi l’Amazonie est détruite par le feu mais cette catastrophe passe au second plan. La Turquie part à la conquête de la Grèce mais il est plus important de s’intéresser aux Belges revenant de vacances. Petite quarantaine et tests pour ces vacanciers qui auraient vécu une grande aventure. Les journaux télévisés nous inondent de chiffres qui nous saoulent, statistiques indigestes.  » Tout va bien, journée rassurante, huit morts du Covid.  » Ah bon ? On ne meurt plus du cancer, d’un infarctus ?

Comme nos pouvoirs sont pléthoriques, les consignes sont contradictoires. Le citoyen est libre, tout est permis sauf ce qui n’est pas autorisé, ce qui est défendu ici risque de ne plus être permis donc  » renseignez-vous, inscrivez-vous par Internet, retenez vos place mais restez chez vous c’est encore mieux.  » Je suis largué… Nos dirigeants en instance de vacances non méritées nous enferment dans des bulles. Ces bulles, comme des permissions de sorties de prison, sont d’une complexité jamais atteinte : 5, 10, 15…

Allons bon, nous vivrons avec ce maudit virus, avec le temps il faudra bien. La vie continue. Il est temps de revenir à la convivialité, l’amitié, l’amour. Vivre, c’est courir des risques. La mort elle-même fait partie de la vie.

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