Noces, exception notable dans une année grise pour le cinéma belge. © sdp

Petite forme du ciné belge

Ni les frères Dardenne, ni Joachim Lafosse, ni Bouli Lanners, ni Jaco Van Dormael n’ont signé de films cette année. Résultat des courses : le petit monde du cinéma belge francophone a un peu fait grise mine en 2017. A l’exception notable de Stephan Streker et son Noces, succès critique et public amplement mérité. Lucas Belvaux, lui, a déçu avec son très didactique Chez nous. Le tandem Abel et Gordon, aussi, avec Paris pieds nus. Et on ne parle même pas de la catastrophe Mon ange de Harry Cleven… Si Angle mort, de Nabil Ben Yadir, et, plus encore, Tueurs du tandem Troukens-Hensgens remplissaient leur cahier des charges au rayon purs films de genre, les bonnes surprises étaient au fond plutôt à débusquer du côté du cinéma documentaire. Au nord du pays, on pointe bien sûr InSyriated de Philippe Van Leeuw, voire la révélation Blue Silence de Bülent Öztürk, mais pas le très surestimé Home de Fien Troch, le moyen Le Fidèle de Michaël Roskam ou le mauvais Souvenir de Bavo Defurne. Paradoxe, donc : l’année où l’on s’est plu à fêter dans de grands éclats de rire le quart de siècle du cultissime C’est arrivé près de chez vous est tout sauf un grand cru.

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