Mépris pour le wallon

En complément à la lettre de Jean-Pierre Lahaye parue dans le Forum des lecteurs du 2 mai, il est paradoxal que ce soit des gens de toutes les classes sociales qui se soient illustrés dans la littérature et les lettres dialectales wallonnes : artisans, imprimeurs, employés, gens de professions libérales, avocats, hauts fonctionnaires de l’Etat, gens du clergé, de la bourgeoisie etc. C’est non seulement par ignorance, mais aussi pour des raisons d’appartenance sociale que les dialectes considérés, à tort, comme émanant d’un milieu parfois trop libéral et trop gauchiste furent méprisés et interdits d’usage dans un certain milieu de la population. Qui perd ses racines et ses traditions perd son identité.

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