Le Congo, destination rumba

Cinq ans après l’admission de la rumba cubaine au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, sa cousine, la rumba congolaise, devrait connaître ces jours-ci la même reconnaissance. Le dossier, soumis par les deux Congo, sera examiné à Colombo, au Sri Lanka, où se réunit l’Unesco du 13 au 18 décembre. « Notre candidature est solide », assure André Yoka, directeur général de l’Institut national des arts de Kinshasa. En vogue des deux côtés du fleuve Congo et dans toute l’Afrique noire, la rumba congolaise, chantée la plupart du temps en lingala, est un genre musical urbain issu de la rumba cubaine des années 1930, qui trouve elle-même son origine dans l’ancien royaume Kongo, où l’on pratiquait la « nkumba », ou danse du nombril. « Nous nous battons depuis dix ans aux côtés de nos partenaires congolais pour faire avancer la cause, explique Kathryn Brahy, la déléguée Wallonie-Bruxelles à Kinshasa. Les Congolais ont cette musique populaire aux tripes. Des festivals rumba parade sont organisés depuis quelques années dans des villes de RDC et des colloques de spécialistes ont été consacrés à la rumba congolaise… Autant d’atouts pour une candidature au patrimoine culturel de l’humanité. »

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