Geert Bourgeois et Rudy Demotte : un dialogue inattendu. © BENOIT DOPPAGNE/belgaimage

Confédéralisme et indépendance

Et donc, Messieurs Demotte, un doux socialiste wallon fier de parler flamand, et Bourgeois, un Flamand obtus et intransigeant, vont préformer. Enfin, socialistes wallons et membres de la nouvelle alliance flamande vont officiellement se parler. Les Belgicains respirent… Or, que veut la Flandre ? C’est pourtant clair. Chacun chez soi dans une Belgique « coquille vide », c’est-à-dire une indépendance de fait, sans que cela n’en porte le nom sur le plan international. Et il se trouvera une fois encore des partis politiques francophones et des mandataires pour expliquer que la Belgique est sauvée, comme en 2011. Mais de Belgique, il n’en restera bientôt que le nom. Dans les faits, la Wallonie et Bruxelles deviendront des colonies de la Flandre enfin débarrassée de toutes les solidarités avec leurs pseudo-compatriotes, Belges de second rang. Les réformes de l’Etat n’ont jamais conduit à autre chose qu’à la soumission. Est-ce cela que les francophones et les Wallons veulent ?

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