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Une note d’espoir dans une année pourrie: François 1er, gay friendly

Laurence Van Ruymbeke
Laurence Van Ruymbeke Journaliste au Vif

En se prononçant clairement en faveur de l’union civile des personnes de même sexe, le pape François a marqué une vraie rupture avec ses prédécesseurs.

« Ce sont des enfants de Dieu. Les personnes homosexuelles ont le droit à une famille, elles ont le droit d’être couvertes légalement. » Ce n’est pas la première fois que le pape François fait montre de son ouverture d’esprit sur la question, quitte à déplaire à une frange des catholiques. En juillet 2013, il avait déjà déclaré: « Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger? » Dans le documentaire Francesco, présenté à Rome en octobre, son propos est encore plus limpide. « C’est Dieu qui t’a fait homosexuel et il t’aime de toute façon. Et le pape aussi t’aime », y assure-t-il à un homme gay.

En se prononçant clairement en faveur de l’union civile des personnes de même sexe, le pape François marque une vraie rupture avec ses prédécesseurs. En son temps, Benoît xvi avait qualifié les relations homosexuelles de « comportement déviant ».

> En Belgique, l’homophobie se porte bien. Hélas!

Un petit pas, donc, du côté du Vatican, même si le souverain pontife continue de considérer le mariage comme un lien qui ne peut unir qu’un homme et une femme. Ses récentes déclarations en faveur des unions homosexuelles n’en auront pas moins un impact sur le 1,3 milliard de catholiques que compte le monde.

A ce jour, sur quelque 200 Etats, une trentaine, dont la Belgique depuis 2003, autorisent le mariage homosexuel. Un nombre en croissance. Dans le monde, les droits des LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexes) progressent donc, lente- ment. Pape après pape…

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