L’émission à scandale du fondateur de WikiLeaks (VIDEO)

Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, inaugurait aujourd’hui son émission télé « The World Tomorrow » par une interview de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah. Il mènera au total 12 interviews pour la chaîne RT avec des personnalités controversées du monde entier.

Toujours aussi imprévisible, le fondateur de WikiLeaks revient sur le devant de la scène avec une émission de télévision russe. Assigné à résidence en Grande-Bretagne et menacé d’extradition vers la Suède, Julian Assange enregistre l’émission The World Tomorrow depuis sa résidence anglaise avec un invité en duplex.

Il réalisait mardi le premier des 12 entretiens qui lui sont confiés. Ils seront diffusés chaque semaine sur RT, une chaîne russe d’information étatique financée par le Kremlin en langues anglaise, arabe et espagnole. L’émission est également accessible sur YouTube :

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Le premier invité n’a pas souhaité voir son nom divulgué par la chaîne avant la diffusion de l’émission. Le compte Twitter de WikiLeaks a tenu en haleine les médias jusqu’à 13 h 45 avant de livrer le nom de Hassan Nasrallah, chef du mouvement chiite libanais Hezbollah, qui s’est avant tout exprimé – « depuis un lieu secret au Liban », a indiqué Julian Assange – sur le sort de la Syrie.

Depuis plus d’un an, le régime syrien écrase un mouvement de contestation, faisant plus de 10.000 morts. Le chef du Hezbollah, allié de Damas, a affirmé que son mouvement avait tenté de favoriser le dialogue : « Nous avons contacté (…) l’opposition pour l’encourager et pour faciliter le dialogue avec le régime, mais elle a rejeté ce dialogue. Depuis le départ, nous avons affaire à un régime qui est prêt à faire des réformes et prêt au dialogue. De l’autre côté, il y a une opposition qui n’est pas prête au dialogue, pas prête à accepter les réformes. Tout ce qu’elle veut, c’est faire chuter le régime. C’est un problème. »

Anticipant les critique, Julian Assange a souligné, dans une interview publiée mardi sur le site RT.com : « Voilà Julian Assange, combattant ennemi, un traître, qui se couche dans le lit du Kremlin et mène des interviews avec de terribles (militants) radicaux de partout dans le monde »…

Astrid Thins (stg)

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