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Le poisson blobfish élu « animal le plus laid du monde »

Le Vif

Le blobfish, un poisson du Pacifique qui a le visage d’un vieillard aux traits déformés, a été élu l’animal le plus laid du monde, ont annoncé jeudi les organisateurs de ce concours loufoque destiné à sensibiliser le public aux espèces menacées.

Le blobfish (littéralement « poisson-tache » ou « poisson-goutte », Psychrolutes marcidus de son nom savant) vit entre 600 m et 1.200 m de profondeur au large des côtes australiennes et risque de disparaître en raison du chalutage intensif.

Son physique aux allures de lotte bouffie et inoffensive affublée d’un gros nez mou a remporté haut la main la compétition organisée sur internet, recueillant 795 voix sur plus de 3.000 suffrages exprimés.

Le kakapo, un perroquet nocturne néo-zélandais aussi appelé « perroquet-hibou », incapable de voler, est arrivé en deuxième position, suivi de l’axolotl, un amphibien urodèle du Mexique qui a la capacité de passer toute sa vie à l’état larvaire, sans jamais se transformer pour devenir adulte, a précisé Coralie Young, de la British Science Association, qui parrainait l’événement organisé à Newcastle (Grande-Bretagne).

Etaient aussi en lice le singe nasique, reconnaissable à ses testicules rouges, son nez patatoïde et sa bedaine proéminente, ou la grenouille du lac Titicaca, dont la peau abondamment plissée lui permet de respirer mais lui vaut aussi le triste surnom de « grenouille scrotum ».

Au total, le site internet accueillant la compétition a attiré 88.000 visiteurs, signe d’un réel intérêt pour le sujet, selon les organisateurs pour qui « c’est une manière légère de sensibiliser les gens à la protection de la nature ».

Le titre décerné au blobfish lui permettra de devenir la mascotte officielle de la Société de Préservation des Animaux Laids, qui regroupe des humoristes défendant la cause d’espèces animales menacées d’extinction mais pénalisées par leur physique ingrat.

Cette association « est destinée à mettre en valeur certains des enfants les plus esthétiquement contrariés de Mère Nature », explique son site internet, qui juge que « le panda fait l’objet de bien trop d’attention ».

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