La présence de plastique entraîne de graves conséquences pour nos éco- systèmes.
L’ an dernier, l’asbl belge River Cleanup s’était donné pour objectif de collecter et recycler un million de kilos de plastique fluvial « le long de 161 cours d’eau dans le monde ». Défi relevé, notamment par les « actions mises en place après les inondations en Wallonie, dans le cadre desquelles quelque cinq mille volontaires ont collecté 150 000 kilos de déchets au cours de soixante-deux actions de nettoyage ». L’ association rappelle que « l’impact environnemental des plastiques d’origine fluviale est un problème mondial. La présence de plastique entraîne de graves conséquences pour nos écosystèmes. Le plastique reste dans la nature pendant cinq cents à mille ans où il se décompose lentement en microplastiques, se retrouvant ainsi – entre autres – dans notre alimentation. » Chaque année, pas moins de huit millions de tonnes de déchets plastiques se déversent dans les océans ; 80% de cette pollution les atteint par le biais des rivières et des fleuves.
River Cleanup, association de droit fondée en 2017 dont le siège social est situé à Horebeke, en Flandre-Orientale, collecte dès lors le plastique avant qu’il ne pollue les océans. Pour y parvenir, elle utilise notamment le système « River Skimmer », qui fonctionne à la façon d’un grand écumoir de piscine aspirant les déchets par des ouvertures, un effet tourbillon, à l’intérieur du skimmer, les empêchant de ressortir. Le système purifie cinq cents litres par minute, 800 m3 par jour, soit un peu moins de 300 000 m3 par an.