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Vaccination: les hôpitaux bruxellois obligés de ralentir la cadence

La Commission communautaire commune (Cocom) doit ralentir le rythme des vaccinations dans les hôpitaux bruxellois et revoir la répartition des vaccins entre les différents groupes prioritaires, annonce-t-elle vendredi. En cause: les retards et la diminution des quantités de livraison des doses.

Les projets d’approvisionnement en vaccins des hôpitaux et l’ouverture progressive des centres de vaccination bruxellois sont donc en cours de révision.

La Cocom veut continuer à donner la priorité aux hôpitaux, tout en garantissant les doses de rappel pour le personnel des maisons de retraite. Les prestataires de soin de la première ligne et personnel hospitalier resteront ainsi prioritaires. Les autres collectivités de soins, comme les institutions pour personnes handicapées, devront attendre le 1er mars, afin de garantir aux soignants en contact avec les patients dans les hôpitaux une première injection d’ici la première semaine de mars.

Si les livraisons promises se poursuivent, la Cocom affirme qu’elle sera en mesure de fournir 18.000 vaccins supplémentaires aux hôpitaux d’ici la première semaine de mars. Cela permettrait selon elle de vacciner 100% du personnel en contact avec les patients, dont la moitié aurait déjà reçu les deux doses nécessaires.

« Le personnel des hôpitaux qui n’est pas en contact avec des patients (5.000 personnes) sera couvert dès que les quantités de vaccin le permettront », précise la Cocom. « Sur le plan opérationnel, Bruxelles est prête pour la suite de la campagne. Cependant, nous restons tributaires des livraisons de vaccins qui détermineront la rapidité de la vaccination », conclut-elle.

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