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Trop peu de contrôles sur les primes des policiers

Les policiers peuvent gagner plus de 8.000 euros supplémentaires en deux mois de temps par le biais de certaines primes.

Les contrôles pour vérifier que les prestations y donnant droit ont bien eu lieu ne sont toutefois pas assez fréquents, ressort-il d’un audit de la Cour des Comptes sur le secrétariat social de la police qui doit traiter toutes ces primes et que relaie le journal De Tijd vendredi. L’institution met en garde contre une « garantie limitée face à la fraude ».

Les agents doivent eux-mêmes enregistrer leurs prestations dans le système informatique Galop. Celles-ci sont ensuite validées par leur hiérarchie. La démarche n’est cependant pas couplée au système qui enregistre les temps des prestations.

La Cour des Comptes constate qu’il n’est pas clairement défini qui doit contrôler quoi et quels types de vérifications peuvent avoir lieu. Elle demande dès lors que davantage d’attention soit consacrée au contrôle des heures supplémentaires déclarées par les policiers.

L’institution voit également « un risque élevé » dans la manière dont les données salariales sont envoyées par la police aux Finances. La sécurité est insuffisante et il n’est pas certain que les données encodées sont correctes.

Le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA), a fait savoir début octobre qu’il n’avait pas de remarques particulières à formuler sur les constatations et recommandations, et qu’il veillerait à ce que « les initiatives utiles soient prises pour répondre aux recommandations, notamment en formalisant les procédures ».

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