Georges-Louis Bouchez © Belga

Pour Bouchez, il faut choisir entre deux options, avec ou sans la N-VA

Le Vif

La nouvelle mission qui s’ouvre avec la désignation de Koen Geens impliquera de choisir entre deux options: une coalition avec ou sans la N-VA, a fait comprendre dans la nuit de vendredi à samedi, l’ex-informateur et président du MR, Georges-Louis Bouchez.

« Aujourd’hui, certains considèrent qu’il existe encore deux chemins possibles. D’autres moins. Il est donc plus que temps d’entamer dès maintenant la formation d’un gouvernement fédéral, ce qui implique de choisir entre les deux options existantes. C’est le rôle de Koen Geens qui partira de la note que nous avons élaborée », a écrit Bouchez dans un message diffusé sur Twitter.

M. Bouchez et le président du CD&V, Joachim Coens, ont reçu le 10 décembre une mission d’information dans le cadre de la formation d’un gouvernement fédéral. Après une prolongation inattendue le 28 janvier, le roi les a déchargés de cette mission vendredi, quelques jours avant l’échéance annoncée de leurs « conclusions finales ». Le vice-Premier ministre CD&V, Koen Geens, a reçu dans la foulée une mission sans titre particulier consistant à « prendre les initiatives nécessaires permettant la mise en place d’un gouvernement de plein exercice ».

Le CD&V se voit en quelque sorte mis devant ses responsabilités. Jusqu’à présent, les démocrates-chrétiens n’ont pas voulu laisser tomber la N-VA pour former une coalition, estimant qu’une coalition fédérale devait reposer sur une majorité en Flandre, ce qui n’est pas possible sans la N-VA. De l’autre côté, le PS, quasiment incontournable pour former une majorité, juge qu’il ne lui est pas possible de trouver un terrain d’entente avec les nationalistes malgré les nombreuses réunions qu’ils ont eues sous la houlette des informateurs.

Vendredi soir, dans les rangs socialistes, l’on maintenait cette position… alors que Geens glissait à la sortie du Palais qu’il n’était pas un homme qui changeait facilement d’avis.

La mission précédente d’information, remplie par le président du PS, Paul Magnette, s’était soldée par une tentative avortée de former une coalition arc-en-ciel (socialistes, libéraux, écologistes) complétée par un autre parti.

« Nous avons obtenu des résultats en éliminant les solutions hypothétiques et en permettant au CD&V de revenir à la table des négociations dont il avait été écarté. Il n’est pas acceptable que le premier parti flamand et le troisième soient hors des négociations comme ils l’étaient au moment où nous avons pris notre fonction. Notre volonté de respecter les volontés exprimées lors du scrutin a abouti », dit encore M. Bouchez.

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