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Plus d’un quart des logements bruxellois sont surpeuplés

À Bruxelles, plus d’un quart des logements publics et privés sont surpeuplés, toutes communes et toutes tailles confondues, selon une enquête de l’Observatoire des loyers de la SLRB (Société de logement de la Région bruxelloise), citée par La Libre Belgique jeudi. Le constat met en exergue la précarité de 10% de la population locative.

Les logements sont surpeuplés quand il est estimé qu’ils disposent au moins d’une pièce manquante par rapport à ce qui serait nécessaire, compte tenu du nombre d’enfants et de leur âge.

Parmi les habitations dans ce cas de figure, 6% sont très surpeuplées. Sur l’ensemble de la Région, 7% des logements loués sont des studios ou des appartements de moins de 54 m²: ils représentent le choix de prédilection des familles précarisées grâce à leur coût moins élevé (498 euros en moyenne).

En outre, les logements petits à moyens sont particulièrement caractérisés par un surpeuplement plus important. Par exemple, 10% de ces petits logements sont considérés comme étant fort surpeuplés et sont occupés par des ménages avec plusieurs enfants alors que le reste est occupé par des personnes seules ou en couple.

Les conditions de confort des petits logements sont aussi nettement moins bonnes que celles des autres: 42% d’entre eux sont de niveau mauvais à moyen alors que ce ne sont que 24% de l’ensemble des logements qui se trouvent dans ces mêmes conditions.

« Les logements aux mauvaises conditions de confort sont plus souvent surpeuplés que les autres, signe à nouveau de la précarité d’accès au logement d’une partie des locataires bruxellois », indique la SLRB.

Belga

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