Pedro Facon © Belga

Pedro Facon (commissaire corona): « La situation n’est pas désespérée, mais très très sérieuse »

Pedro Facon confirme que la Belgique est en proie à une seconde vague de contaminations au Covid-19 « mais la préparation est totalement différente » cet automne.

« La situation n’est pas désespérée, mais très très sérieuse », assure le nouveau commissaire du gouvernement à la lutte contre le coronavirus, Pedro Facon, dans un entretien publié dans Le Soir mardi. Il s’exprime aussi dans L’Avenir avec son adjointe francophone, Carole Schirvel, épidémiologiste au Chirec, ainsi que dans la presse flamande.

M. Facon confirme que la Belgique est en proie à une seconde vague de contaminations au Covid-19 « mais la préparation est totalement différente » cet automne. « Nous avons un stock stratégique de matériel de protection. Il existe des procédures pour gérer la situation dans les hôpitaux. Les centres de prélèvement et de tri ne sont pas complètement à niveau, mais ils existent, tout comme le système de suivi de contacts. Il y a aussi l’application téléchargée par 1,2 million de Belges », résume-t-il.

Avec Mme Schrivel, il reconnait des problèmes et des retards avec les tests, « mais on teste beaucoup mieux », assure celle-ci dans Le Soir. « On teste « mieux » dans le sens où les stratégies ont tellement évolué qu’on ne peut plus tellement comparer avec le printemps où le virus circulait beaucoup, sans qu’on puisse le mettre en évidence ». Cette dernière pointe aussi que la prise en charge thérapeutique du Covid-19 est améliorée. « On en meurt moins » et « on protège davantage nos aînés », observe-t-elle encore en citant des avancées positives.

On ne veut plus de confinement

M. Falcon explique en outre que la sonnette d’alarme est plus vite tirée car « on ne veut plus que les hôpitaux ferment. On ne veut plus de confinement« . « La situation n’est pas désespérée mais très très sérieuse », conclut le commissaire au coronavirus dans Le Soir.

Sa mission est limitée à un an, prolongeable par période de six mois. « J’espère ne pas rester trop longtemps », déclare-t-il dans L’Avenir. « Actuellement, nous sommes dans la gestion immédiate de la crise. Dans une 2e phase, de niveau d’alerte moins élevé, nous allons travailler sur les éléments structurels pour prévoir des plans d’urgence pour l’avenir, dans les hôpitaux et les collectivités », annonce-t-il.

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