Désormais pourvues d’une base pleinement légale, les caméras de reconnaissance automatique de plaques d’immatriculation (ANPR) vont pouvoir sévir contre le terrorisme et la criminalité organisée.
Mais à côté de cette raison d’être, leur contribution à la chasse aux infractions routières sur les autoroutes pourrait rapporter gros à l’Etat. Jan Jambon (N-VA), ministre de l’Intérieur, a fait ses comptes : 300 sites ANPR déployés sur le réseau autoroutier et associés au contrôle de trajet par radar tronçon devraient » sur base de moyennes, engranger des recettes annuelles d’environ 400 millions d’euros. »