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Le test salivaire, plus facile mais moins performant qu’un frottis naso-pharyngé

Le test salivaire est plus facile à réaliser qu’un frottis naso-pharyngé, certainement auprès des enfants, mais il est moins sensible au virus, a indiqué la porte-parole interfédérale Frédérique Jacobs.

Elle était interrogée sur la fiabilité d’un tel examen alors que certains experts plaident pour utiliser cette méthode dans le cadre de foyers locaux, notamment à l’école.

« Le meilleur moyen de diagnostiquer une infection (au nouveau coronavirus) est de faire un frottis naso-pharyngé (…) qui permet de détecter le matériel génétique du virus. Malheureusement, ce frottis nécessite d’être fait par quelqu’un qui a l’habitude de le faire et est particulièrement désagréable et difficile à réaliser chez les enfants », explique Frédérique Jacobs.

C’est pourquoi des méthodes alternatives à l’écouvillon nasal sont proposées, telles que les tests de salive. « Ces tests sont plus facile à réaliser. Le seul petit problème, c’est qu’ils sont moins sensibles que les frottis naso-pharyngé, c’est-à-dire qu’ils pourraient ne pas détecter le virus quand il n’est pas présent en grande quantité. Si le virus est fortement présent par contre, c’est aussi efficace qu’un frottis naso-pharyngé », souligne-t-elle.

Un tel test pourrait dès lors être utilisé dans le cas de détections à plus large échelle, par exemple un screening dans une population à risque d’infection, avance la porte-parole. Dans ce cas, « on pourrait se contenter de faire des frottis salivaires ou des prélèvements de salive, lesquels vont permettre de détecter les personnes avec une charge virale élevée, et donc fortement contagieuses ».

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