L'amiral Michel Hofman, chef de la Défense. © belga

Le patron de l’armée confirme des perquisitions de militaires: « Pas de place pour des comportements extrémistes »

L’amiral Hofman a confirmé que des perquisitions ont eu lieu ce mercredi dans des casernes et au domicile de militaires.

Le « patron » de l’armée, l’amiral Michel Hofman, a confirmé mercredi soir que plusieurs perquisitions ont eu lieu dans la matinée dans différents quartiers militaires et domiciles privés de militaires dans le cadré d’une enquête sur des « milieux suspectés d’être liés à l’extrémisme de droite ». « Ces perquisitions cadrent dans un dossier du parquet fédéral qui a été initié à la demande expresse du SGRS (le Service général du Renseignement et de la Sécurité du ministère de la Défense, ndlr) », a-t-il indiqué dans un message Flash adressé à l’ensemble du personnel du département.

« Des infractions liées au terrorisme »

« Sans enfreindre le secret de l’instruction, je peux vous confirmer que ce dossier se situe dans le cadre de milieux suspectés d’être liés à l’extrémisme de droite. Les individus impliqués sont soupçonnés d’avoir diffusé ou mis à la disposition du public des messages dans l’intention d’inciter à commettre des infractions liées au terrorisme« , ajoute le chef de la Défense.

Selon lui, ces actions sont le résultat d’une étroite coopération entre la Défense et le parquet fédéral.

« Nous vivons dans un état de droit, nous respectons la liberté d’opinion et nous accordons beaucoup d’importance à la diversité. J’insiste cependant encore une fois : il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de place pour des comportements extrémistes au sein de la Défense. Ceux-ci sont à l’opposé des valeurs que nous, militaires et civils de la Défense, prônons et défendons, ainsi qu’au serment que nous avons prêté », a poursuivi l’amiral Hofman. « Nous continuons à collaborer étroitement avec les autres services et autorités judiciaires », a-t-il conclu.

Selon la RTBF et la DH, quinze perquisitions ont été menées ce mercredi matin par la police judiciaire fédérale de Charleroi au sein de trois casernes de l’armée – la base aérienne de Florennes et deux quartiers situés à Saint-Trond (le campus de l’École royale des Sous-Officiers (ERSO) à Saffraanberg) et Heverlee – et au sein de huit domiciles privés de militaires.

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Interrogée, la ministre de la Défense Ludivine Dedonder (PS) a également confirmé qu’un certain nombre d’enquêtes étaient en cours, « comme je l’ai annoncé il y a quelques semaines ». En outre, il appartient désormais principalement au pouvoir judiciaire de faire son travail, dit-elle. « Nous coopérons pleinement avec eux, car il n’y a pas de place dans nos rangs pour les extrémistes, quels qu’ils soient. »

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